Dennis BOYES

« Initiation et sagesse des contes de fées »

- Les contes de fées sont le médicament de l'âme.

- Les contes de fées, prenant leurs images dans la poursuite du bonheur par l'union du moi avec l'Absolu, tendent à corriger notre habitude de chercher la félicité là où elle ne peut se trouver.

- Pour fermer ses yeux et entrer en son cœur, il n'y a pas de chemin à prendre ; il suffit de cesser de courir ailleurs ; tout mouvement ne peut que nous éloigner de nous-mêmes.

- L'état mental détermine nos actes, lesquels conditionnent la qualité de nos œuvres et de nos structures.

- Miser entièrement sur le corps pour être heureux, c'est se vouer au malheur, se dégrader soi-même autant que la terre.

- On s'aperçoit plus aisément de la laideur de l'envie et de la méchanceté lorsqu'on l'observe chez autrui.

- Trop de ruse mal maîtrisée entraîne le malheur chez celui qui s'en sert.

- Lorsque l'amour du cœur décline, le mental en profite pour dominer la scène.

- Les accidents subis par ceux qui méditent effraient les gens qui préfèrent alors garder leur moi tel quel et vivre petitement.

- Celui qui n'accepte pas ce qui vient, mais impose toujours sa volonté propre, se voit constamment obligé d'encaisser des contretemps et de subir les circonstances.

- La prise de conscience de nos dynamiques sombres favorise la connaissance de soi et la perception des intentions d'autrui.

- Une voie nouvelle ne peut s'ouvrir que lorsque les acquis du passé se dérobent.

- C'est quand tout sourit que le danger est le plus grand, qu'on risque de commettre l'erreur, car l'agréable endort et baisse le seuil de l'attention.

- Une femme, princesse ou concierge, peut pardonner à l'homme trop entreprenant, mais comment saurait-elle gracier celui qui, par peur ou faiblesse, renonce à la conquête ?

- N'est-ce pas le rôle de toute souffrance de stimuler des remises en question négligées dans le bien-être ?

- Chacun sait que la souffrance relationnelle provoque le détachement et intensifie l'éveil intérieur.

- L'intelligence intellectuelle et sociale ne suffit pas pour venir à bout des épreuves de l'initiation ou affronter la peur.

- Être sûr de ce qu'on n'est pas suppose la remise en question des identités courantes de l'ego, et prouve une certaine connaissance négative de soi.

- Les gens jugent d'après ce qu'ils voient et profitent de vos faiblesses pour vous enfoncer davantage.

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