BYRON
- Dans tout son carquois, le Diable ne possède aucune flèche qui puisse percer le cur comme le fait une douce voix.
- Si l'on soustrait d'une vie la petite enfance (qui est végétative), le sommeil, les repas et la ribote - boutonnage et déboutonnage -, que reste-t-il d'existence pure ? L'été d'un loir.
- Dans sa première passion, la femme aime son amant ; dans toutes les autres, tout ce qu'elle aime, c'est l'amour.
- L'amitié est l'amour sans ailes.
- L'amour d'un homme n'occupe qu'une partie de sa vie d'homme ; l'amour d'une femme occupe toute son existence.
- L'argent est la lampe d'Aladin.
- Rien de plus délicieux dans la vie que le coin du feu, une salade de homards, du champagne et la causette.
- Si l'homme calculait son existence par le bonheur et comptait ses heures de joie pour des années de vie, dites ! compterait-il jusqu'à soixante ?
- Les épines que j'ai recueillies viennent de l'arbre que j'ai planté.
- Le mariage vient de l'amour comme le vinaigre du vin.
- L'amour, la gloire, l'ambition, l'avarice - rêves ! - Rêves inutiles et mauvais, et dont pas un n'est meilleur ni pire, car ce n'est toujours qu'un même météore sous des noms différents, et la mort n'est que la sombre fumée où va s'éteindre sa flamme.
- Il est tellement plus facile de croire en Dieu quand le soleil brille.
- Un des grands plaisirs de relire de vieilles lettres, c'est de savoir qu'elles ne nécessitent plus de réponse !