Albert CAMUS

- Paul Claudel a dit de lui : [...] l'État de siège de Camus. Mauvaise pièce, confuse, déclamatoire, sans émotion. Une agitation frénétique qui fatigue sans impressionner. Rien de plus froid que ce symbolisme abstrait.

- La grandeur de l'homme est dans sa décision d'être plus fort que sa condition.

- Le besoin d'avoir raison... marque d'esprit vulgaire.

- On aide plus un être en lui donnant de lui-même une image favorable qu'en le mettant sans cesse en face de ses défauts.

- L'espoir, au contraire de ce que l'on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c'est ne pas se résigner.

- Il faut créer le bonheur pour protester contre l'univers du malheur.

- L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites.

- Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige.

- La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

- Rien au monde ne vaut qu'on se détourne de ce qu'on aime.

- Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer.

- Nous ne cherchons pas de leçons ni l'amère philosophie qu'on demande à la grandeur. Hors du soleil, des baisers et des parfums sauvages, tout nous paraît futile.

- Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un été invincible.

- Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé. Il y a malheur à ne point aimer.

- Faire souffrir est la seule façon de se tromper.

- Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit.

- Tout le malheur des hommes vient de l'espérance.

- Il n'y a rien de plus tragique que la vie d'un homme heureux.

- L'existence humaine est une parfaite absurdité pour qui n'a pas foi en l'immortalité.

- Si la révolte pouvait fonder une philosophie, ce serait une philosophie des limites, de l'ignorance calculée et du risque. Celui qui ne peut pas tout savoir ne peu tout tuer.

- Aller jusqu'au bout, ce n'est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller.

- Ce qui vient après la mort est futile.

- Je me révolte, donc je suis.

- L'homme a deux faces: il ne peut pas aimer sans s'aimer.

- La joie est une brûlure qui ne se savoure pas.

- N'attendez pas le Jugement dernier. Il a lieu tous les jours.

- L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance.

- Un exemple n'est pas forcement un exemple à suivre.

- La liberté est un bagne tant qu'il y a un homme asservi sur la terre.

- Il n'y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd'hui l'imbécile est roi, et j'appelle imbécile celui qui a peur de jouir.

- Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.

- En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.

- Il n'y a pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.

- L’homme n’est pas entièrement coupable, il n’a pas commencé l’histoire. Ni tout à fait innocent puisqu’il la continue.

- Ce n'est plus d'être heureux que je souhaite maintenant, mais seulement d'être conscient.

- Ce que l'on appelle raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir.

- Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ?

- Si j'avais à écrire un livre de morale, il y aurait 99 pages blanches et sur la dernière j'écrirais : Il suffit d'aimer !

- Créer, c'est vivre deux fois.

- L’idée peut sembler risible, mais la seule façon de combattre la peste est l’honnêteté.

- C'est cela l'amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour.

- Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur.

- La fin justifie les moyens, mais qu'est-ce qui justifie la fin ?

- Créer, c'est donner une forme à son destin.

- Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c'est au football que je le dois.

- La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.

- Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.

- Ma patrie, c'est la langue française.

- La liberté, seule valeur impérissable de l'histoire.

- Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime.

- Gouverner, c'est voler, tout le monde sait ça.

- Un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre.

- De toutes les écoles de patience et de lucidité, la création est la plus efficace.

- Un homme a toujours deux caractères : le sien et celui que sa femme lui prête.