Paul CLAUDEL

- Albert Camus a dit de lui : Claudel. Ce vieillard avide se ruant à la Table Sainte pour y bâfrer des honneurs... Misère ! [...] Claudel. Esprit vulgaire.

- Quand je vois le Christ en croix, les bras m'en tombent.

- Même pour le simple envol d'un papillon, tout le ciel est nécessaire.

- La crainte de l'adjectif est le commencement du style.

- Il n'y a de société vivante que celle qui est animée par l'inégalité et l'injustice.

- Le sceptique est un homme qui ne doute de rien.

- Rien n'est plus dangereux qu'une idée quand on n'en a qu'une.

- Notre résurrection n'est pas toute entière dans le futur, elle est aussi en nous.

- L'homme connaît le monde non point par ce qu'il y dérobe, mais par ce qu'il y ajoute.

- Celui qui aime beaucoup ne pardonne pas facilement.

- Est-ce que le but de la vie est de vivre ?

- Il est un temps de prendre, et un temps de laisser prendre.

- Je me réserve avec fermeté le droit de me contredire.

- L'arbre mort fait encore une bonne charpente.

- L'ordre est le plaisir de la raison, mais désordre est le délice de l'imagination.

- Le bonheur n'est pas le but mais le moyen de la vie.

- Se servir d'une seule âme pour être deux.

- Tout le monde n'est pas fait pour être heureux.

- Quand on croit que tout est fini, il y a toujours un rouge-gorge qui se met à chanter.

- C'est l'esprit qui contient le corps et qui l'enveloppe tout entier.

- La fleur de l'illusion produit le fruit de la réalité.

- Deux manières de briller : rejeter la lumière ou la produire.

- Je résiste à tout, sauf à la tentation.

- L'écriture a ceci de mystérieux qu'elle parle.

- La parole n'est qu'un bruit et les livres ne sont que du papier.

- La tolérance ? Il y a des maisons pour ça !