Georges CLEMENCEAU

- La tolérance ! la tolérance ! Il y a des maisons pour cela.

- Le gouvernement sème des fonctionnaires et le contribuable récolte des impôts.

- La France est un pays extrêmement fertile, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.

- Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés.

- Il y a une longue résonance du plus lointain ancêtre au dernier descendant. Mes ancêtres, je les reproduis.

- Il n'y a pas plus plat qu'un général, quand l'un d'entre eux vient me voir, je suis obligé de mettre mes mains dans mes poches pour qu'il ne les lèche pas.

- On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.

- Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'une bibliothèque : ce sont les plus hauts placés qui servent le moins.

- Un escalier de ministère est un endroit où des gens qui arrivent en retard croisent des gens qui partent en avance.

- Les dictatures sont comme le supplice du pal : elles commencent bien, mais elles finissent mal.

- La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires.

- L'honneur c'est comme la virginité, ça ne sert qu'une fois.

- Il suffit d'ajouter "militaire" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n'est pas la justice, la musique militaire n'est pas la musique.

- Le plus beau moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier.

- Il n'y a pas de vieux messieurs, il n'y a que des femmes maladroites.

- La démocratie se doit d'être une création continue.

- Quand on veut étouffer un problème, le plus sûr moyen est de créer une commission.

- L'anglais, ce n'est jamais que du français mal prononcé.

- Il y a des femmes tellement infidèles qu'elles éprouvent de la joie à tromper leurs amants avec leur mari.

- Il ne faut pas empêcher les petits garçons de battre les petites filles : ils se vengent par anticipation de tout le mal qu'elles leur feront quand elles seront devenues des femmes.

- Un comité est un groupe de personnes qui, séparément ne peuvent rien faire, mais qui collectivement peuvent décider que rien ne peut être fait.

- En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.

- Je ne veux pas de béni-oui-oui autour de moi. Je veux que chacun de mes collaborateurs me dise franchement ce qu'il pense... même si je dois le foutre à la porte.

- Il a des couilles au cul, même si ce ne sont pas toujours les siennes.

- C'est bien pratique, quand je pète c'est lui qui pue.

- Messieurs les employés sont priés de ne pas partir avant d'être arrivés.

- Les journalistes ne doivent pas oublier qu'une phrase se compose d'un sujet, d'un verbe et d'un complément. Ceux qui voudront user d'un adjectif passeront me voir dans mon bureau. Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte.

- Un traître est celui qui quitte son parti pour aller s'inscrire à un autre ; et un converti, celui qui quitte cet autre pour s'inscrire au vôtre.

- Il n'y a pas de repos pour les peuples libres ; le repos, c'est une idée monarchique.

- Quand on est jeune, c'est pour la vie.

- Il est plus facile de faire la guerre que la paix.

- La pire souffrance de l’âme est le froid.

- Quand on a du caractère, il est toujours mauvais.

- Pour être ambassadeur, il ne suffit pas d'être con, il faut aussi être poli.