Guy CORNEAU

- Élaborer sa personnalité et devenir soi-même est beaucoup plus qu'un devoir psychologique, c'est un besoin fondamental qu'on ne renie pas sans le payer cher.

- Voyant, enfant, la lueur d'admiration, d'enthousiasme et d'amour dans l'œil de nos proches, nous intégrons progressivement ce miroir positif et apprenons à nous aimer.

- Autrui s'avère plus qu'une commodité avec laquelle nous devons composer. Il nous permet véritablement de parvenir à nous-mêmes.

- Il n'y a pas d'intimité avec autrui sans intimité avec soi et pas d'intimité avec soi sans intimité avec autrui.

- Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis.

- Il y a tellement de frictions entre deux personnes que, forcément, beaucoup de choses nous seront révélées dans la vie à deux.

- Dans la vie, le premier devoir consiste à survivre.

- Au lieu de considérer que l'autre empêche votre vie de tourner rondement, concevez plutôt qu'il vous empêche de tourner en rond sur vous-même.

- La friction intense qui se produit dans le couple est un outil de révélation de soi à soi-même.

- En réalité, l'autre a été choisi parce qu'il a la capacité, dans son incapacité même pourrait-on dire, de vous révéler ce que vous ignorez de vous-même.

- Dans le phénomène amoureux, on est toujours en train de se faire révéler un au-delà de soi-même, dans les aspects positifs comme dans ceux que nous jugeons négatifs.

- Notre histoire amoureuse est une histoire que nous attirons, que nous aimantons de l'intérieur, avec nos complexes et nos dynamiques propres.

- Nous devenons de bonnes victimes et de bons tyrans à l'extérieur, parce qu'au fond nous sommes nos propres tyrans !

- Aimer nous emmène à nous ouvrir, nous pousse à nous oublier un peu. Aimer nous change ! Même l'amour d'un animal familier, d'un chien, d'un chat, peut transformer notre vie.

- Notre plus grande peur, c'est de nous rendre compte que nous n'existons pas en tant qu'entité séparée des autres. On a peur de s'ouvrir et l'on sait que l'amour va nous ouvrir.

- Plus vous connaissez de choses sur vous-même, mieux vous connaissez l'autre, et plus les choses deviennent relatives parce que votre regard change.