Johann Wolfgang von GOETHE

- Julien Gracq a dit de lui : Guère de grands écrivains qui soient plus pauvres que lui, dans la fiction, en petits détails vrais.

- Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être.

- On aime les filles pour ce qu'elles sont, les fils pour ce qu'ils promettent d'être.

- Il vaut mieux qu'une injustice se produise plutôt que le monde soit sans loi.

- L'étonnement est le plus haut sommet que l'homme peut atteindre.

- Brebis accommodantes trouvent place dans la bergerie.

- Je ne sais pas de plus grand avantage que de reconnaître le mérite d'un adversaire.

- C'est un grand défaut de se croire plus que l'on n'est et de s'estimer moins que l'on n'est.

- Tout ce qui passe n'est que symbole.

- J'aime celui qui rêve l'impossible.

- Ma nature est ainsi : j'aime mieux commettre une injustice que tolérer le désordre.

- Mon bon ami, toute théorie est grise, mais vert et florissant est l'arbre de la vie.

- Est classique ce qui est sain, romantique ce qui est malade.

- Laborieusement d'un bout à l'autre. Et voici que, pauvre fou, avec toute ma science, je ne suis pas plus sage qu'auparavant.

- La nature et l'art semblent se fuir et, avant qu'on y songe, ils se sont retrouvés.

- Celui-là seul mérite la liberté et la vie qui doit chaque jour les conquérir.

- Celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne sait rien de sa propre langue.

- Celui qui joue avec la vie n'arrive jamais à rien.

- La montagne retentit sur toute sa longueur d'un furieux chant magique.

- On souffre mieux les encombrants que l'on tolère les insignifiants.

- L'architecture, c'est de la musique figée.

- Nul ne s'est jamais perdu dans le droit chemin.

- Qui ne sait pas tirer les leçons de 3000 ans vit seulement au jour le jour.

- La clarté, c'est une juste répartition d'ombres et de lumières.

- Tout s'arrangerait parfaitement bien si l'on pouvait faire les choses deux fois.

- Le présent est une puissante divinité.

- La hauteur nous attire, mais non les degrés qui y mènent ; les yeux fixés sur la lune, nous cheminons volontiers dans la plaine.

- Le monde est si vide si l'on n'y imagine que montagnes, fleuves et villes, mais d'y savoir quelqu'un avec qui l'on s'entend, avec qui l'on peut vivre en silence, c'est ce qui fait de ce globe un jardin habité.

- Tout homme est éternel à sa place.

- La question n'est pas de savoir si l'on est faible ou fort, mais si l'on peut soutenir le poids de sa souffrance.

- Si un arc-en-ciel dure un quart d'heure, on ne le regarde plus.

- L'homme le plus heureux est celui qui peut relier la fin de sa vie avec son commencement.

- Le plus grand supplice serait d'être seul au paradis.

- Tant que tu ne sais pas mourir et renaître, tu n'es qu'un passant affligé sur la terre obscure.

- L'éternel féminin nous attire vers le haut.

- Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie.

- Si les singes savaient s'ennuyer, ils pourraient devenir des hommes.

- Persévérez, et tenez-vous toujours ferme à l'heure présente. Chaque moment, chaque seconde est d'une valeur infinie, car elle est le représentant d'une éternité toute entière.

- Les hommes déprécient ce qu'ils ne peuvent comprendre.

- L'homme n'est pas heureux avant que son effort indéterminé se soit fixé à lui-même ses limites.

- Perte d'argent, perte légère ; perte de courage, perte irréparable.

- Parler est un besoin, écouter un art.

- Veux-tu vivre gaiement ? Chemine avec deux sacs, l'un pour donner, l'autre pour recevoir.

- Pourquoi vouloir trouver des réponses à tout ? Dès que la neige fond, tout devient clair.

- La nature ! Nous vivons en son sein et ne la connaissons pas. Elle nous parle sans cesse, mais ne trahit pas son secret.

- De la puissance qui enchaîne tous les êtres, celui-là se libère qui peut se surmonter.

- Ce n'est pas assez de faire des pas qui peuvent un jour conduire au but. Chaque pas doit être lui-même un but en même temps qu'il nous porte vers l'avenir.

- Quoi que vous pensiez ou croyez pouvoir faire, faites-le. L'action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir.

- Combien fécond le plus petit domaine, quand on sait bien le cultiver.

- Grise est la connaissance, vert l'arbre d'or de la vie.

- S'il fallait étudier toutes les lois, on n'aurait pas le temps de les transgresser.

- Parler est un besoin, écouter un talent.

- On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.

- On n’est jamais trompé on se trompe soi-même.

- Qu'est-ce que la poésie ? Une pensée dans une image.

- Celui qui sait profiter du moment, c'est là l'homme avisé.

- Alors l'esprit ne regarde ni en avant ni en arrière. Le présent seul est notre bonheur.

- Il faut soumettre l'action à l'épreuve de la pensée et la pensée à l'épreuve de l'action.

- Quiconque, arrivé à la force de l'âge, cherche à réaliser les souhaits et les espoirs de sa prime jeunesse s'illusionne fatalement. Chaque décennie de la vie a ses bonheurs, ses espoirs et ses désirs.

- Ce que vous obtenez par la réalisation de vos objectifs, n’est pas aussi important que ce que vous devenez par la réalisation de vos objectifs.

- Si vous vous endormez en démocratie, vous vous réveillerez en tyrannie.