Johnny HALLYDAY
- Je ne suis jamais seul, à moins que je lis - TF1, décembre 1989.
- On revient toujours à sa Harley, comme on revient à sa femme.
- Les femmes sont de moins en moins passionnées. Et s'il y a de plus en plus de pédés, c'est un peu de leur faute.
- L'amitié ça tient dans une main et ça tient jusqu'à la fin.
- Quand je n'ai pas d'amour, je déconne, c'est la seule chose qui vous rende heureux, qui vous fasse supporter tous les trucs qu'on supporte.
- Je serais incapable de vivre avec un imbécile. Parce que l'amour et la beauté, c'est bien, mais au bout d'un moment, il faut parler... - Revue Téléciné, printemps 1995.
- J'ai débuté ma carrière de chanteur en France et, comme c'est grâce aux Français que je me suis fait connaître, il me paraissait normal de prendre la nationalité française.
- Moi, le fanatisme, ça ne m'intéresse plus. Je veux chanter des chansons agréables et intelligentes. En quelque sorte, je veux chanter la poésie de 1962 - Radio-Magazine, 14 avril 1962.
- Je n'arrive plus à vivre normalement. Il me faut vivre comme une vedette. Je suis traqué de toutes parts. Les gens ne se rendent pas compte de ce que ma vie représente - Bonjour les amis, mai 1963.
- J'ai vingt-trois ans et ma vie est foutue. J'ai un gosse que je ne peux plus voir. Je n'ai plus de femme. Chaque jour, il faut que je recommence ma carrière - France Soir, septembre 1966.
- Je crois que la plus grande partie des connaissances que j'ai intellectuellement ou humainement dans la vie, c'est surtout avec les gens beaucoup plus qu'à l'école que je les ai apprises.
- Le play-back ne permet pas de vivre le rock, musique qui vient des tripes, comme une folle passion.
- Quand tu es amoureux, tu vis mieux et comprends les autres.
- J'ai une incapacité fondamentale à aller vers qui me conviendrait ; je fonce toujours dans des relations qui vont à la catastrophe. Au début, on m'aime pour ce que je suis et, à la fin, on me quitte pour les mêmes raisons. Je n'ai jamais compris cela - Paris Match, février 1987.
- Je crois qu'il ne faut pas penser à vieillir, ou à l'âge. On a l'âge qu'on a. Il y a des gens jeunes qui sont déjà vieux. Il y a des gens plus âgés qui sont encore jeunes. Ça ne veut rien dire - FR3, septembre 1990.
- Je ne vote plus depuis quinze ans. Les hommes politiques aujourd'hui ne travaillent pas pour la France. Ils veulent simplement être des stars - Nouvel Observateur, 1993.
- Les femmes sont plus fortes que les hommes, toujours en avance sur nous. C'est sans doute pour ça qu'une passion, c'est toujours deux ennemis qui s'aiment.
- Je n'ai pas pris le métro depuis 1960, il paraît que ça a énormément changé.
- J'apprends ma vie tous les jours dans les journaux, plus rien ne me surprend maintenant.
- En général, les femmes m'aiment mieux avant que pendant.
- Nathalie [Baye] m'a fait découvrir que le matin est encore plus beau en se levant qu'en se couchant. Pour un peu, elle me ferait élever des moutons dans la Creuse
- J'ai mis trente-deux ans pour apprécier les huîtres.
- Au cinéma, dans les scènes d'amour, je suis mal à l'aise : je ne peux pas faire semblant.
- Je ne me considère pas comme une légende car je dois vivre avec moi-même.
- Moi, je ne suis qu'un homme. Derrière la carapace qu'on peut afficher, la force et la forme, il y a la fragilité.
- Quand on aime une femme, elle vous fait toujours bander, et je ne me lasse pas de ce côté-là.
- J'ai réussi ma vie d'artiste, mais j'ai raté ma vie d'homme.
- Le jour, je crois en Dieu, mais le soir, j'ai le diable en moi.
- Dans la vie, il ne faut jamais regretter ce que l'on n'a pas fait. Et puis, comme chanteur, j'ai quand même accompli un beau parcours.
- Je m'entends bien avec les animaux. Si je pouvais, je ne vivrais qu'avec des animaux. Ils ne te demandent rien, que de l'amour.
- Je pense que c'est important d'être bien physiquement. Et quand on est bien physiquement, on est bien dans la tête aussi.
- Je ne compte pas m'arrêter de chanter. Ou alors, juste avant de devenir gâteux. Je vous rassure, ça va très bien !
- Je me suis marié trop souvent !
- J'ai peur de la déchéance, de la maladie, de la mort lente. Je préfère m'éclater contre un arbre, avec personne à mes côtés ce jour-là - France Soir, 1998.
- Ma seule vraie rencontre avec mon père, c'était le jour de son enterrement. J'y suis allé par respect. Je me suis retrouvé tout seul dans le petit cimetière belge de Schaerbeek. Quelle tristesse, ce jour-là, avec ce corbillard et ce père suivi par un inconnu, son fils - Le Monde, 1998.
- Il n'est jamais trop tard pour recommencer - Paris Match, 2015.
- J'ai aimé comme un sourd - Nouvel Obs, 1998.
- Aujourd'hui, mon fils est devenu mon meilleur ami. Vraiment. Entre ma fille aînée et moi, il y a beaucoup d'amour, mais nos rapports sont parfois compliqués. Laura a souffert du manque de père et aurait souhaité que je me comporte avec elle comme le papa que je suis aujourd'hui pour Jade et Joy. Désormais, le plus important à mes yeux, c'est que mes petites filles vivent heureuses. Je ne veux pas qu'elles connaissent la même enfance que moi, sans père à leurs côtés - Femme Actuelle, 2009.
- Exister, c'est insister. Je trouve que c'est une jolie phrase, c'est exact, pour exister vraiment, il faut insister longtemps. C'est du travail, encore et toujours du travail - Johnny Hallyday, éd. Michel Lafon, 2008.
- Je suis un solitaire qui fonctionne en tribu. Je m'évade très facilement, même au milieu d'une foule - Madame Figaro, 2011.
- Laeticia, je l'ai rencontrée trop tard. C'est la femme parfaite pour moi, elle me stabilise.
- La gêne est réciproque. Bâtard, je suis, bâtard, je reste. (à propos de son demi-frère Olivier)
- Je n'ai qu'un seul diplôme : le diplôme de rock du Golf Drouot, avec mention "Formidable".
- Je suis souvent seul dans la vie, mais sur scène jamais... Ma drogue à moi, c'est le public.
- Je préfère avoir une bonne poignée d'amis autour de moi, pour une soirée tranquille, plutôt que de passer la nuit en boîte avec des abrutis qui n'ont rien à me dire.
- La poudre et le hasch circulent à mort chez les musiciens. Il n'y a pas à s'en vanter, je n'en suis pas fier [...]. Mais il faut bien savoir que nos chansons, on ne les sort pas forcément d'une pochette-surprise.
- Je déteste l'époque hippie. J'ai chanté "San Francisco" parce que ma maison de disques estimait que c'était un titre commercial.
- J'ai toujours pensé que le rock était la grande affaire de ma vie. Je chanterai jusqu'au dernier jour, jusqu'au jour où je ne chanterai plus du tout.
- J'aime bien aller aux États-Unis, un mois. J'aime la musique américaine, mais ce n'est pas ma culture, je suis trop latin pour ça.
- Il faut savoir chanter sur scène et non rester devant un micro.
- Je lui parle. Elle me parle. On ne m'avait jamais parlé. (à propos de Nathalie Baye)
- Berger est quelqu'un d'attentif humainement. Professionnellement, il sait adapter son talent à la personnalité des autres. Il aurait pu chanter lui-même certaines chansons qu'il m'a écrites, mais il les aurait construites différemment.
- Mes engins sont toujours immatriculés par : JH 666. JH, ce sont mes initiales. Et 666, c'est la marque du diable, pour ceux qui sont un peu fous, comme moi. C'est aussi un pied de nez à la mort.
- On me l'a assez reproché, d'être amoureux de la fille de mon meilleur ami. Au début, j'en ai beaucoup souffert. Maintenant, je m'en fous.
- Compter m'ennuie terriblement.
- Si j'avais à choisir par plaisir, je serais chanteur et, par choix intelligent, je serais acteur.
- C'est trop beau pour le croire, et pourtant c'est vrai. Et on l'a fait. (au soir du concert sous la tour Eiffel le 14 juillet 2009)
- Au fil des mois, avec son romantisme (...) et sa fraîcheur, Laeticia a su me guérir de mes vieux démons.
- J'ai beaucoup regretté de ne pas voir David et Laura grandir sous mon toit. J'en ai souffert. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir une vie de famille stable. Alors, j'en profite.
- J'ai trop le respect de mon public pour ne pas me sentir trop âgé pour monter sur scène. Je ne voudrais pas devenir pathétique.
- J'ai vécu dix vies. Je devrais être mort depuis longtemps, mais j'ai survécu à toutes les modes, tous les excès et je suis toujours là, vivant.