Carl Gustav JUNG

- Que l'on cesse de se rapporter aux seuls critères de l'argent et de la puissance. Le décisif c'est la paix de l'âme.

- Il n'y a aucune faute morale commise qui ne se venge un jour ou l'autre.

- Les enfants sont à un point impliqués dans l'attitude psychologique de leurs parents qu'il n'est pas étonnant que la plupart des désordres nerveux de l'enfance puissent être imputés à l'atmosphère psychique perturbée qui règne à la maison.

- L'homme qui dans la vie sociale se présente comme "l'homme fort", "l'homme de fer", est bien souvent dans la vie "privée", en face de ses sentiments et de ses états d'âme, comme un enfant.

- L'inconscient d'une personne est projeté sur une autre, de sorte que la première accuse la seconde de ce qu'elle réalise en elle. Ce principe est d'une telle universalité que nous serions bien avisés, avant de critiquer autrui, de nous asseoir et de réfléchir à savoir si ce n'est pas à nous qu'il conviendrait de jeter la première pierre.

- La rencontre de deux personnalités est comme la réunion de deux corps chimiques différents : si une combinaison a lieu, les deux corps s'en trouvent modifiés.

- Une conviction solide se démontre par sa flexibilité et son caractère conciliant et, comme toute vérité supérieure, elle prospère au mieux sur mes erreurs qu'elle reconnaît.

- Nous sommes nés à un moment donné, en un lieu donné, et nous avons, comme les crus célèbres, les qualités de l'an et de la saison qui nous ont vus naître...

- Ce qui manque à l'homme, c'est l'intensité.

- Nous percevons chez les autres les mille facettes de nous-mêmes.

- Il faut qu'un vieil homme devienne maternel.

- L'humanité souffre d'une immense carence introspective.

- Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie.

- Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être.

- Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s'il n'en a d'abord avec lui-même.

- Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir.

- Pour qu'il y ait une guérison, il faut qu'il y ait une prise de conscience, une action et de la persévérance.

- Tout ce à quoi l'on résiste persiste et tout ce que l'on embrasse s'efface.

- Tout ce que nous n'aurons pas ramené à notre conscience surgira dans notre existence comme le destin ou la fatalité.

- La maladie est l'effort que fait a nature pour guérir l'homme. Ce qui apparaît au malade indispensable à repousser renferme l'or véritable qu'il n'a trouvé nul part ailleurs.

- Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire.

- Sans émotion, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement.

- Le symptôme, c'est l'effort que fait ton corps pour retrouver son équilibre.

- Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-mêmes.

- Si on ne comprend pas une personne, on a tendance à la considérer comme un imbécile.

- Connaître la face obscure de sa propre âme est la meilleure préparation qui soit pour savoir comment se comporter face aux parties obscures des autres âmes.

- La solitude ne vient pas de l'absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes.

- Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur.

- Qui regarde à l'extérieur rêve. Qui regarde à l'intérieur s'éveille.

- Tant que vous n'aurez pas rendu l'inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin.