Arthur SCHOPENHAUER

- Je crois que si une femme réussit à se dérober à la masse, à s'élever au-dessus d'elle-même, elle grandit sans cesse et plus que l'homme !

- N'abrégez pas le matin en vous levant tard ; regardez-le comme la quintessence de la vie, jusqu'à un certain point sacré.

- Les femmes sont comme des miroirs, elles réfléchissent mais ne pensent pas.

- Ce qui donne du bonheur immédiat, c'est de voir jour par jour croître son œuvre sous ses mains et de la voir arriver à sa perfection.

- Ce que les hommes appellent communément leur destin, ce ne sont souvent que leurs propres bêtises.

- Je prends cette notion de sagesse dans la vie dans son acceptation immanente, c'est-à-dire l'art de rendre la vie aussi agréable et aussi heureuse que possible.

- Avoir l'esprit philosophique c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire.

- C'est le mal moral, c'est la souffrance et la mort qui confèrent à l'étonnement philosophique sa qualité et son intensité particulière.

- L'activité est indispensable au bonheur.

- L'homme ordinaire ne se préoccupe que de passer le temps, l'homme de talent que de l'employer.

- Insatisfaits, nous souffrons, satisfaits, nous nous ennuyons.

- Pour les hommes ordinaires, la connaissance est la lanterne qui éclaire le chemin ; pour l'homme de génie, c'est le soleil qui éclaire le monde.

- Le talent consiste à atteindre un but que les hommes ne peuvent toucher. Le génie consiste à atteindre un but que les hommes ne peuvent voir.

- Ce n'est plus souvent que la perte des choses qui en enseigne la valeur.

- Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui.

- Tout ce qui est exquis mûrit lentement.

- L'essentiel pour le bonheur de la vie, c'est ce que l'on a en soi-même.

- Le monde dans lequel chacun vit dépend de la façon de le concevoir.

- La richesse est pareille à l'eau de mer : plus on en boit, plus on a soif.

- L’égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en toute rencontre.

- Le sommeil est un emprunt fait à la mort pour l'entretien de la vie.

- Ne pas se rendre au théâtre, c'est comme faire sa toilette sans miroir.

- Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Enfin, elle est considérée comme une évidence.