William SHAKESPEARE

- Jules Renard a dit de lui : Premier aveu : je ne comprends pas toujours Shakespeare. Deuxième aveu : je n'aime pas toujours Shakespeare. Troisième aveu : Shakespeare m'embête toujours.

- Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.

- Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel que ne peut en inventer votre philosophie.

- C'est un amour bien pauvre, celui que l'on peut calculer.

- Celui qui meurt cette année en est quitte pour l'an prochain.

- Abandonnez ceux qui s'abandonnent eux-mêmes.

- C'est de ta peur que j'ai peur.

- Ce qui commence dans le mal s'affermit par le mal.

- Il pense trop. Ce genre d'homme est dangereux.

- Je suis trop vieux pour attendre.

- Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser.

- Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste.

- L'habit ne fait pas le moine.

- La laideur est moins horrible chez un démon que chez une femme.

- La vraie noblesse est exempte de crainte.

- Les mots sans les pensées ne vont jamais au ciel.

- L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme.

- Les hommes qui parlent le moins sont les plus vaillants.

- Pense avant de parler et pèse avant d'agir.

- Rien n'est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l'on en pense.

- Être ou ne pas être : voilà la question.

- Il est dangereux d'être trop zélé.

- À mon sens, la faute est aux maris si les femmes pêchent.

- Qu'est-ce que le genre humain depuis l'origine des siècles ? C'est un liseur. Il a longtemps épelé, il épelle encore ; bientôt il lira.

- Les affaires humaines ont leur marée, qui saisies au moment du flux conduisent à la fortune, l'occasion manquée, tout le voyage de la vie se poursuit au milieu des bas-fonds et des misères.

- Ne soyez ni un emprunteur ni un prêteur ; car souvent on perd et le prêt et l'ami.

- L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console.

- C'est à l'endroit où l'eau est profonde qu'elle est la plus calme.

- Tout ce qui se ressemble n'est pas identique.

- Cœur insouciant vit longtemps.

- La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.

- Le jeu ? C’est l’homme ! La vie est fondamentalement un jeu.

- Misérable est l'amour qui se laisserait mesurer.

- Petite chère et grand accueil font joyeux festin.

- Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre.

- Et cette hésitation coupée en quatre, n'a qu'un quart de sagesse et trois de frayeur.

- Nos doutes sont des traîtres, et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon, parce que nous avons peur d'essayer.

- Quand fond la neige, où va le blanc ?

- Tout nuage n'enfante pas une tempête.

- Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves et notre petite vie est entourée de sommeil.

- Si l'on passait l'année entière en vacances, s'amuser serait aussi épuisant que travailler.

- La musique est la nourriture de l'amour.

- Mon corps est un jardin et ma volonté son jardinier.

- Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que ta philosophie ne peut en rêver.

- Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve.

- Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser.

- La pensée est l'esclave de la vie, et la vie est le fou du temps...

- Allons sagement et doucement : trébuche qui court vite.

- Quiconque doit aimer aime à première vue.

- Le fou se croit sage et le sage se reconnaît fou.

- La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.

- Celui qui accepte avec le sourire d'être volé vole lui-même quelque chose à son voleur.

- La prospérité est le lien de l'amour.

- Nous ne dépendons pas de notre étoile, mais de nous-même.

- L'amour ? Une folie du sang à laquelle l'esprit consent.

- L'espérance d'une joie est presque égale à la joie.

- Quand la neige fond, où va le blanc ?

- Ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter.