Baruch SPINOZA
- L'homme juste et libre est celui qui connaît la vraie
raison des lois.
- J'appelle moralité le désir de faire du bien qui tire son
origine de ce que nous vivons sous la conduite de la raison.
- La haine doit être vaincue par l'amour et la générosité.
- Bien faire et se tenir en joie.
- L'amour est une joie qu'accompagne l'idée d'une cause
extérieure.
- Il n'y a pas d'espoir sans crainte, ni de crainte sans espoir.
- La béatitude est éternelle, et donc ne commence pas.
- La joie est le passage de l'homme d'une moindre à une plus
grande perfection.
- L'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa
sagesse est une méditation, non de la mort, mais de la vie.
- L'homme libre qui vit parmi les ignorants, s'applique autant
qu'il peut à éviter leurs bienfaits.
- La haine est la tristesse, accompagnée de l'idée d'une cause
extérieure.
- La tristesse est le passage de l'homme d'une plus grande à une
moindre perfection.
- Les hommes se haïssent d'autant plus qu'ils se figurent être libres.
- Nous nous efforçons de promouvoir l'avènement de tout ce dont nous imaginons que cela conduit à la joie, mais nous nous efforçons d'éloigner ou de détruire tout ce qui s'y oppose, c'est-à-dire tout ce dont nous imaginons qu'il conduit à la tristesse.
- Un homme courageux est un homme qui s'efforce de bien faire et de se tenir en joie.
- Le gain d'argent, le plaisir et la gloire ne sont nuisibles qu'autant qu'on les recherche pour eux-mêmes et non comme des moyens en vue d'une autre fin.
- Ne pas se plaindre, ne pas se moquer, ne pas haïr, mais comprendre.
- Ce n'est pas parce que je juge qu'une chose est bonne que je la désire, c'est parce que je la désire que je la juge bonne.
- Celui qui est conduit par la raison désire que le bien qu'il poursuit pour lui-même appartienne également aux autres. Il s'efforce autant qu'il le peut de bien agir et d'être dans la joie.
- La satisfaction de soi est en fait le suprême bien que nous puissions espérer.
- Le désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être.
- Par réalité et perfection, j'entends la même chose.
- La béatitude n'est pas la récompense de la vertu mais la vertu même ; et cet épanouissement n'est pas obtenu par la réduction de nos désirs sensuels, mais c'est au contraire cet épanouissement qui rend possible la réduction de nos désirs sensuels.
- Ne pas railler, ne pas pleurer, ne pas détester, mais comprendre.
- L'homme est un dieu pour l'homme.
- La joie est une passion par laquelle l'âme passe à une perfection plus grande. La tristesse est, elle, une passion par laquelle l'âme passe à une perfection moins grande.
- Nous ne serons pas béats parce que nous serons vertueux en dominant nos passions, mais vertueux et sans passions parce que nous serons béats.
- Le désir qui naît de la joie est plus fort, toutes circonstances égales dailleurs, que le désir qui naît de la tristesse.
- L'âme et le corps sont une seule et même chose.
- On ne sait pas ce que peut le corps.
- Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur.
- Nous sommes disposés par nature à croire facilement ce que nous espérons, et difficilement au contraire ce dont nous avons peur. De là sont nées les superstitions, par lesquelles les hommes sont partout dominés.
- Le bonheur et la joie c'est le sentiment qu'a l'âme à s'accomplir.