Des Mots...
(Source © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001 / Internet)
Péchés capitaux (les sept)
(dans la religion chrétienne, les sept péchés [avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse] considérés comme les plus graves et comme la source des autres péchés).
- Avarice : n. f. Amour excessif de l’argent pour lui-même.
- Colère : n. f. Réaction violente et agressive due à un profond mécontentement ; accès d’humeur. Être, se mettre en colère. Être blanc, rouge de colère. Il est dans une colère noire. Fam. Piquer une colère. Fig., poét. La colère des éléments.
- Envie : n. f. Sentiment de frustration, d’irritation jalouse que suscite la possession par autrui d’un bien, d’un avantage dont on est soi-même dépourvu. Succès qui déchaîne l’envie.
- Gourmandise : n. f. Caractère, défaut d’une personne gourmande.
- Luxure : n. f. Litt. Pratique immodérée des plaisirs sexuels.
- Orgueil : n. m. Opinion trop avantageuse de soi-même, de son importance.
- Paresse : n. f. Tendance à éviter toute activité, à refuser tout effort.
Qualités, défauts et autres...
- Adoration : n. f. 1.
Culte rendu à une divinité. THEOL Glorification de la
souveraineté de Dieu par le culte de latrie.
2. Passion, attachement extrême. L’adoration d’une mère
pour ses enfants. Il est en adoration devant elle.
- Affabilité : n. f. Qualité d’une personne affable. Syn. aménité, courtoisie.
- Affabulation : n. f. 1.
Trame d’une œuvre de fiction.
2. Mensonge, travestissement de la vérité.
- Affectation : n. f. 1. Imitation,
faux-semblant. Affectation de vertu.
2. Manque de naturel, de simplicité. Il parle avec affectation.
Syn. afféterie.
- Affection : n. f. Sentiment d’attachement pour les êtres que l’on aime. Affection paternelle. Syn. inclination, tendresse. Ant. antipathie, aversion, haine.
- Afféterie : [afetRi] ou affèterie n. f. Litt. Recherche prétentieuse, affectation dans le comportement, le style.
- Allégresse : [al(l)egR&s] n. f. Joie très vive qui se manifeste avec vivacité. Cris d’allégresse.
- Altruisme : n. m. Propension à aimer et à aider son prochain.
- Amertume : n. f. 1.
Goût amer. L’amertume de la gentiane.
2. Fig. Aigreur, mélancolie due à un sentiment de
mécontentement, de déception. Il remarqua avec amertume qu’on
ne l’avait pas remercié.
- Amitié : n. f. 1.
Affection mutuelle liant deux personnes. Une solide amitié les
unit. Amitié particulière : relation de caractère homosexuel.
2. Témoignage d’affection bienveillante. Faites-nous l’amitié
d’accepter ce présent. Je lui transmettrai vos amitiés. Ant.
antipathie, inimitié.
- Amour : n. m. I.
1. Sentiment d’affection passionnée, attirance affective et
sexuelle d’un être humain pour un autre du sexe opposé (du
même sexe, en cas d’homosexualité). Elle lui a inspiré un
grand amour. Aimer d’amour. Filer le parfait amour : s’aimer
dans une entente parfaite. Faire l’amour (avec qqn), avoir
des rapports sexuels.
n. f. pl. Litt. De folles amours. Syn. passion, tendresse,
attachement.
2. La personne aimée. Mon amour. Vous êtes un amour : vous
êtes très aimable, charmant(e).
3. Représentation allégorique du dieu Amour. Des amours
joliment sculptés. Amour-en-cage : Syn. de alkékenge.
II. Vif sentiment d’affection que ressentent les uns pour les
autres les membres d’une même famille. Amour maternel, filial,
fraternel.
III. 1. Sentiment de profond attachement (à un idéal moral,
philosophique, religieux) impliquant don de soi et renoncement à
l’intérêt individuel au profit d’une valeur ressentie comme
supérieure. L’amour du prochain, de la patrie. Amour de Dieu :
piété, ferveur. Pour l’amour de Dieu : formule de
supplication.
2. Goût, enthousiasme pour une chose, une activité. L’amour
de la musique. Faire un travail avec amour, avec grand plaisir
et en y mettant tout son soin. Ant. aversion, dégoût.
- Apathie : n. f. Insensibilité, caractère d’une personne indifférente à l’émotion ou aux désirs. On ne peut le tirer de son apathie. Syn. indolence, inertie, mollesse.
- Arrogance : n. f. Orgueil, morgue ; manières hautaines et méprisantes. Parler avec arrogance. Ant. affabilité, humilité, modestie.
- Avidité : n. f. 1. Désir immodéré,
cupidité.
2. CHIM Caractère d’un produit avide.
- Béatitude : n. f. 1. État de
plénitude heureuse, de grand bonheur.
2. Bonheur parfait de l’élu au ciel.
3. Les Béatitudes : les huit sentences du Christ, commençant
par le mot beati («bienheureux»), qui ouvrent le Sermon sur la
Montagne et détaillent les voies d’accès au royaume des
cieux.
- Bonheur : n. m. 1. Événement
heureux, hasard favorable, chance. Cet héritage, c’est un
bonheur inespéré. Porter bonheur : favoriser, faire
réussir. Au petit bonheur : au hasard. Par bonheur :
heureusement. Par bonheur, il est arrivé à temps.
2. État de bien-être, de félicité. «Le bonheur n’est pas
le fruit de la paix; le bonheur, c’est la paix même» (Alain).
Au comble du bonheur. Faire le bonheur de quelqu’un, le rendre
heureux.
3. Par ext. Ce qui rend heureux. J’ai eu le bonheur de vous
rencontrer (formule de politesse). Prov. Le malheur des uns fait
le bonheur des autres.
- Bonté : n. f. (En parlant de personnes.) Qualité qui pousse à faire le bien, à être bon envers autrui. Recourir à la bonté de quelqu’un.
- Câlin, ine : adj. et n. 1. adj. Qui
aime à câliner, à être câliné. Un enfant câlin. Subst.
Elle fait la câline.
2. adj. Doux, caressant. Un regard très câlin. Parler sur un
ton câlin.
3. n. m. Gestes tendres, caresses affectueuses. Viens faire un
câlin avec maman.
- Caresse : n. f. 1. Attouchement
tendre, affectueux ou sensuel. Faire des caresses à un chat.
Couvrir, combler un enfant de caresses. Une tendre caresse de la
main.
2. Fig. Manifestation tendre d’amour, d’affection. Une
caresse du regard, de la voix.
3. Fig. Effleurement. La caresse du vent, du soleil sur la peau.
- Charme : n. m.
1. Enchantement magique. Rompre un charme. Syn. Envoûtement,
maléfice, sortilège. Fig. Rompre le charme : couper court à
qqch qui semble magique. Loc. fig. Se porter comme un charme :
jouir d’une santé parfaite.
2. Effet d’attirance, de séduction, produit sur qqn par une
personne ou une chose. Le charme de la musique. Chanteur de
charme. Faire du charme à qqn, essayer de le séduire.
3. Vieilli ou iron. Plur. Les charmes d’une femme : sa beauté,
ses formes.
- Colère : n. f. et adj. 1. n. f.
Réaction violente et agressive due à un profond
mécontentement; accès d’humeur. Être, se mettre en colère.
Être blanc, rouge de colère. Il est dans une colère noire.
Fam. Piquer une colère. ¶ Fig., poét. La colère des
éléments.
2. adj. Litt. et vx Il est colère, en colère.
- Complaisance :
n. f. 1. Disposition à se conformer aux goûts, à acquiescer
aux désirs d’autrui. Il a eu la complaisance de me prévenir.
2. Péjor. Acte peu probe, comportement à caractère servile,
adopté dans le seul but de plaire. Ses complaisances répétées
lui ont permis de faire carrière. Attestation, certificat de
complaisance, délivré à qqn pour lui permettre d’obtenir
certains avantages, et contenant des déclarations inexactes.
Pavillon de complaisance.
3. Péjor. Sentiment de satisfaction dans lequel on se complaît
par facilité, par vanité. Raconter sa vie, vanter ses exploits
avec complaisance. Se juger avec complaisance.
- Confiance : n.
f. 1. Espérance ferme en une personne, une chose. Avoir
confiance en qqn, en l’avenir. Homme de confiance, en qui l’on
peut avoir confiance, dont on est sûr.
2. Assurance, hardiesse. Avoir confiance en soi. Il est plein de
confiance.
- Convoitise : n. f. Désir immodéré de possession. Des bijoux qui provoquent la convoitise.
- Courage : n. m.
1. Fermeté d’âme permettant de supporter ou d’affronter
bravement le danger, la souffrance. Combattre avec courage. Syn.
bravoure, cran (fam.). Ant. couardise, lâcheté, poltronnerie,
pusillanimité (litt.).
2. Ardeur, zèle, énergie dans une entreprise. Loc. fig., fam.
Prendre son courage à deux mains : concentrer son énergie, sa
volonté pour s’imposer un effort.
- Courtoisie : n. f. Politesse, civilité. Traiter qqn avec courtoisie. Merci de votre courtoisie.
- Crânerie : n. f. 1. Vieilli Courage
devant le danger.
2. Fam. Affectation de bravoure.
- Cupidité : n. f. Désir immodéré de s’enrichir, amour du gain. Syn. avidité, convoitise.
- Décence : n. f. Respect de la pudeur, de la correction, de la modestie. Montrer de la décence dans sa tenue. Ayez au moins la décence de vous taire.
- Déférence : n. f. Politesse respectueuse, considération. Témoigner de la déférence à une personne âgée.
- Dégoût : [degu] n. m. 1. Répugnance
pour certains aliments; manque d’appétit. Avoir un dégoût
pour le vin.
2. Par ext., fig. Répugnance, aversion. Éprouver un dégoût
profond pour les sports brutaux.
- Délicatesse : n. f. Qualité de ce
qui est délicat. 1. Finesse, subtilité. La délicatesse d’une
teinte.
2. Précision, adresse dans un travail, dans un geste. La
délicatesse d’un coup de pinceau. Prendre qqch avec
délicatesse, doucement, avec précaution.
3. Qualité de ce qui est délicat, fragile. La délicatesse d’un
tissu.
4. Qualité de ce qui doit être abordé, traité avec
circonspection, prudence. Étant donné la délicatesse de cette
affaire...
5. Disposition à sentir, penser, juger avec subtilité.
Délicatesse des sentiments.
6. Probité, rigueur morale. Un procédé qui manque de
délicatesse. Tact, finesse. Il a montré beaucoup de
délicatesse à son égard. Être en délicatesse avec quelqu’un:
être en désaccord avec lui, lui être hostile.
- Désir : n. m.
1. «Tendance qui a pris conscience d’elle-même» (Spinoza) ;
tendance particulière à vouloir obtenir qqch pour satisfaire un
besoin, une envie. Formuler un désir. Modérer ses désirs.
Désir de (+ inf.). Le désir de plaire. Désir de (+ subst.). Le
désir d’enfant.
2. Attirance sexuelle. Brûler de désir.
- Dignité : n. f.
1. Respect que mérite qqch ou qqn. La dignité de sa conduite.
Dignité de la personne humaine : valeur particulière que
représente l’humanité de l’homme et qui mérite le respect.
2. Respect de soi-même. Il manque de dignité. Avoir sa
dignité, sa fierté. Allure grave et fière qui évoque ce
respect de soi. Des manières empreintes de dignité.
- Droiture : n. f.
1. État d’un esprit droit, honnête. La droiture du jugement.
2. État d’une personne droite, sincère. Un caractère plein
de droiture.
- Duplicité : n. f. Caractère d’une personne qui ne se montre pas sous son vrai jour, qui est hypocrite.
- Dynamisme : n. m. Puissance d’action, activité entraînante. Mener une entreprise avec dynamisme.
- Égoïsme : n. m. Amour exclusif de soi ; disposition à rechercher exclusivement son plaisir et son intérêt personnels. «L’égoïsme est un poison de l’amitié» (Balzac). Ant. altruisme, générosité.
- Empathie : n. f. Didac. Identification affective à une personne ou à une chose. La reconstitution de faits lointains demande souvent à l’historien de procéder par empathie.
- Emphase : n. f. 1. Péjor.
Exagération prétentieuse dans le ton, le geste, l’expression,
le style. Parler avec emphase. Une solennité pleine d’emphase.
Syn. enflure, grandiloquence. Ant. naturel, simplicité.
2. LING Forme d’expression qui consiste à marquer d’une
insistance particulière l’un des éléments de la phrase (ex.:
Nous, nous voulons bien).
- Envie : n. f. 1. Sentiment de
frustration, d’irritation jalouse que suscite la possession par
autrui d’un bien, d’un avantage dont on est soi-même
dépourvu. Succès qui déchaîne l’envie.
2. Désir. Avoir envie de voyager. Faire envie à: être l’objet
du désir de (qqn). Ce bijou me fait envie.
3. Besoin organique. Envie de dormir, de boire.
4. Cour. Tache congénitale sur la peau. Syn. nævus.
5. Cour. Pellicule qui se détache de l’épiderme autour de l’ongle.
- Équanimité : [ekwanimite] n. f. Litt. Égalité d’humeur, sérénité.
- Équité : n. f. Justice naturelle fondée sur la reconnaissance des droits de chacun ; vertu qui consiste à régler sa conduite sur elle. Juger avec équité et non selon les règles du droit positif. Caractère de ce qui est équitable.
- Estime : n. f.
1. Vx Évaluation. Mod. À l’estime : au jugé. Navigation
à l’estime, prenant en compte, pour déterminer la position d’un
navire ou d’un avion, l’heure, la route suivie et la vitesse.
2. Opinion favorable, cas que l’on fait de qqn ou de qqch.
Digne d’estime. Tenir qqn en grande estime. Syn.
considération, respect. Loc. Succès d’estime : se dit d’une
œuvre bien accueillie par la critique, dont la qualité est
reconnue, mais qui n’a pas les faveurs du public.
- Fatuité : n. f. Caractère, manière de se conduire du fat. Syn. infatuation, prétention, suffisance, vanité. Ant. modestie, simplicité.
- Félicité : n. f. 1. Litt. Bonheur
suprême. Être au comble de la félicité. Syn. béatitude.
2. (Plur.) Litt. Choses qui contribuent au bonheur. Les
félicités de ce monde sont éphémères.
- Fidélité : n.
f. 1. Qualité d’une personne fidèle à ses engagements.
Douter de la fidélité de qqn.
2. Attachement constant (à qqn, qqch). Fidélité d’un ami.
Fidélité conjugale. Fidélité à ses idées.
3. Respect de la vérité. Fidélité d’un narrateur. Par
ext. Fidélité d’un récit.
- Fierté : n. f.
1. Caractère d’une personne fière. Souffrir dans sa fierté.
2. Tirer fierté de qqch, en tirer une satisfaction teintée d’orgueil.
- Franchise : n. f. Qualité d’une personne qui parle ou agit ouvertement, sincèrement.
- Frustration : n. f. 1. Action de
frustrer.
2. PSYCHAN Situation d’un sujet qui est dans l’impossibilité
de satisfaire une pulsion. (Le lien entre la frustration et l’agressivité
a été souvent souligné.)
- Galanterie : n. f. 1. Délicatesse,
prévenance envers les femmes. Empressement dicté par la
volonté de séduire.
2. Vieilli Parole flatteuse, compliment adressé à une femme.
Dire des galanteries.
- Gentillesse : n.
f. 1. Qualité d’une personne gentille, obligeante.
2. Action, parole gentille. Faire, dire des gentillesses.
- Gratitude : n. f. Reconnaissance pour une aide, un service rendu. Témoigner sa gratitude.
- Harmonie : n. f. I. 1. Vx, litt.
Ensemble de sons sonnant agréablement à l’oreille.
2. En parlant du langage et du style, concours heureux de sons,
de mots, de rythmes, etc. L’harmonie des vers de Racine.
3. MUS Science de la formation et de l’enchaînement des
accords. Lois de l’harmonie.
4. MUS Orchestre composé d’instruments à vent (bois ou
cuivre), à anche et à embouchure. L’harmonie municipale donne
un concert.
II. 1. Effet produit par un ensemble dont on juge que les parties
s’accordent, s’équilibrent bien entre elles. Harmonie du
corps humain. Harmonie de couleurs.
2. Concordance, correspondance entre différentes choses.
Harmonie de points de vue. Vivre en harmonie avec ses principes.
Syn. conformité.
3. Bonnes relations entre des personnes. Syn. entente. voir
article documentaire.
- Heureux, euse : adj. (et n.) I. 1.
Favorisé par le sort. Être heureux au jeu. Estimez-vous heureux
d’être encore en vie!
2. Opportun, favorable, propice. Un heureux hasard. Qui réussit,
qui trouve une issue favorable. Une heureuse décision. Loc.
Avoir la main heureuse : avoir de la chance dans les choix que l’on
fait, réussir ce que l’on entreprend. Qui laisse prévoir une
issue favorable. Heureux présage.
3. Impers. Il est heureux pour lui que... : c’est une chance
pour lui que... Ellipt. Encore heureux qu’il ne soit pas
blessé!
II. Ingénieux, justement choisi. Une heureuse combinaison de
couleurs.
III. 1. Qui jouit du bonheur. Rendre qqn heureux. Être
heureux comme un roi, très heureux. «... deux amants jusqu’alors
heureux et légers » (R. Vailland). Heureux de, que. «Elle s’attendrissait
sur elle-même, heureuse de devenir une sorte d’héroïne de
livre...» (Maupassant). Subst. Faire un heureux.
2. Qui marque, exprime le bonheur. Air, visage heureux.
3. Rempli de bonheur. Une existence heureuse. Qui apporte le
bonheur. Souhaiter une heureuse année à qqn.
- Homme : n. m. 1. Être humain. L’homme,
le plus évolué des êtres vivants, appartient à la classe des
mammifères, à l’ordre des primates, à la famille des
hominidés et à l’espèce «Homo sapiens».
2. Être humain de sexe masculin. Les caractéristiques qui
différencient l’homme de la femme. Un homme âgé. (En tant
que dépositaire des valeurs traditionnellement considérées
comme spécifiquement masculines.) Être, se montrer un homme,
énergique, courageux. Pop. (Avec le possessif.) Amant, mari.
C’est mon homme.
3. Être humain de sexe masculin et adulte. Ce n’est plus un
enfant, c’est un jeune homme. Un homme bien bâti, musclé,
malingre. Un bel homme. Loc. Homme à femmes, qui a des
succès féminins.
4. Homme de, suivi d’un nom, pour indiquer l’état, la
profession, les qualités, les défauts d’un individu. Homme de
lettres : écrivain. Homme d’État: celui qui dirige ou a
dirigé un État. Homme de loi : magistrat, avocat. Homme d’affaires,
qui s’occupe d’entreprises commerciales. Homme de mer :
marin. Homme de troupe : militaire qui n’est ni officier ni
sous-officier. Homme de cœur, généreux. Homme de confiance, à
qui l’on confie des missions délicates. Homme de parole, qui
respecte ses engagements. Homme d’intérieur, qui aime rester
chez lui. Homme de peu, digne de mépris. Homme de paille :
prête-nom. Homme de main. HIST Homme lige : vassal.
5. Loc. Être (un) homme à (+ inf.), capable de ou digne de. Il
est homme à se venger. C’est un homme à encourager. D’homme
à homme : directement, franchement. Je voudrais vous parler d’homme
à homme. Comme un seul homme : tous ensemble, en accord
parfait.
- Honnêteté : n. f. Qualité de celui, de ce qui est honnête. Son honnêteté est indiscutable. Honnêteté intellectuelle.
- Honneur : n. m.
1. Disposition morale incitant à agir de manière à obtenir l’estime
des autres en conservant le respect de soi-même. Un homme d’honneur.
2. Considération dont jouit qqn qui agit selon ce principe.
Sauver l’honneur. Donner sa parole d’honneur, jurer sur l’honneur.
Se faire un point d’honneur de (+ inf.) : apporter tous ses
soins à (faire qqch) comme si son honneur était en jeu.
3. Gloire retirée d’une action, d’un mérite remarquable.
Avoir tout l’honneur d’une affaire. Être l’honneur de sa
famille, de son siècle, être pour eux un sujet d’orgueil.
Être à l’honneur : être mis au premier plan en signe de
respect, d’admiration, d’estime. Être en honneur (choses) :
être apprécié. -> Champ d’honneur : champ de bataille.
- Humain, aine : adj. et n. m. I. adj.
1. De l’homme, relatif à l’homme. Corps humain. Esprit
humain. Nature humaine. (Par oppos. à animal, végétal,
etc.) Race, espèce humaine. Le genre humain: l’ensemble des
hommes. (Par oppos. à divin.) Justice humaine. Les voies
humaines.
Propre à l’homme, à sa nature. L’erreur est humaine.
2. Qui concerne l’homme, s’applique à l’homme. Sciences
humaines. Géographie humaine.
3. Qui a tous les caractères de l’homme, avec ses forces et
ses faiblesses. Personnage profondément humain.
4. Bon, généreux, compatissant à l’égard d’autrui. Se
montrer humain.
II. n. m. 1. Homme, personne humaine. Détester les humains.
2. Ce qui appartient en propre à l’homme. Cela dépasse l’humain.
- Humanité : n. f. I. 1. Nature
humaine. La faible humanité. Humanité et divinité du Christ.
2. Genre humain. Rendre service à l’humanité.
3. Altruisme, bienveillance à l’égard des autres. Traiter qqn
avec humanité.
4. Sentiment profond de la grandeur et de la misère de l’homme.
Les œuvres d’Eschyle sont pleines d’humanité.
II. n. f. pl. Vieilli Études classiques supérieures jusqu’à
la philosophie. Faire ses humanités.
- Humilité : n.
f. 1. Sentiment de notre petitesse, de notre faiblesse, qui nous
pousse à ravaler toute espèce de hauteur ou d’orgueil.
Manquer d’humilité. Syn. modestie. Abaissement volontaire. L’humilité
chrétienne.
2. Soumission, déférence. Parler avec humilité. Ant. hauteur,
arrogance.
3. Litt. Caractère de ce qui est humble, modeste, sans éclat. L’humilité
de sa condition sociale.
- Hypocrisie : n. f. 1. Attitude qui
consiste à affecter une vertu, un sentiment noble qu’on n’a
pas.
2. Caractère de ce qui est hypocrite. L’hypocrisie de
Tartuffe.
3. Acte hypocrite. J’en ai assez de vos hypocrisies.
- Ignominie : n. f. 1. Grand
déshonneur, infamie. Être couvert d’ignominie. Syn. opprobre.
2. Caractère de ce qui est déshonorant. L’ignominie d’une
accusation.
3. Procédé, action infamants. Souffrir de grandes ignominies.
- Impertinent, ente : adj. et n. Qui manque de respect, de politesse. Enfant impertinent. Réponse impertinente. Syn. irrévérencieux, insolent. Subst. Quel impertinent!
- Indignité : n. f. 1. Caractère d’une
personne indigne. Il a été exclu pour cause d’indignité.
2. Caractère de ce qui est indigne.
3. Action indigne, odieuse. Commettre des indignités.
4. HIST Indignité nationale: peine comportant la privation de
tous les droits civiques et politiques, et d’une partie des
droits civils, qui fut infligée à certains Français coupables
de collaboration avec l’ennemi pendant l’occupation allemande
de 1940-1944.
- Infamie : n. f. 1. Vx ou DR ROM
Flétrissure publique de l’honneur.
2. Vx Caractère d’une personne infâme. L’infamie d’un
voleur.
3. Action, parole infâme, vile.
- Infidélité : n. f. Manque de fidélité. Action manifestant le manque de fidélité, et notam. le manque de fidélité en amour. Faire des infidélités à qqn.
- Ingrat, ate : adj. et n. 1. Qui n’a
pas de reconnaissance pour les bienfaits reçus. Fils ingrat.
Subst. Obliger des ingrats.
2. Qui ne dédommage pas des peines qu’on se donne. Sol ingrat.
Travail ingrat.
3. Qui manque de charme, de grâce. Visage ingrat. L’âge
ingrat: la puberté.
- Ingratitude : n. f. 1. Caractère d’une
personne ingrate ; manque de reconnaissance.
2. Vieilli Action ingrate. Commettre des ingratitudes.
3. Vieilli Caractère de ce qui est ingrat. L’ingratitude d’un
sol, d’un travail.
- Intégrité : n.
f. 1. État d’une chose à laquelle il ne manque rien.
Conserver l’intégrité du territoire.
2. Probité irréprochable.
- Jalousie : n. f.
I. 1. Sentiment de dépit mêlé d’envie, dû à ce qu’un
autre obtient ou possède ce que l’on aurait voulu obtenir ou
posséder. Quiconque réussit suscite la jalousie des médiocres.
2. Disposition ombrageuse de celui qui voue un amour possessif et
exclusif à quelqu’un et vit dans l’inquiétude et le
soupçon permanents de son infidélité. La jalousie d’Othello.
- Joie : joie n. f. 1.
État de satisfaction intense. Cris de joie. Combler de joie. Se
faire une joie de: se réjouir à l’idée de. Faire la joie de
qqn, être pour lui un sujet de profonde satisfaction.
2. Gaieté, bonne humeur. La joie des convives. Mettre en joie:
provoquer la gaieté.
3. (Plur.) Plaisirs, satisfactions. Les joies de la vie. Iron.
Ennuis, inconvénients. Il va connaître les joies du service
militaire !
4. Vx Plaisir sensuel. Loc. mod. Fille de joie: prostituée.
- Libidineux, euse : adj. Porté à la luxure.
- Longanimité : n. f. Litt. 1. Patience
avec laquelle on endure les offenses que l’on pourrait punir.
2. Patience dans le malheur.
- Loyauté : n. f. Droiture, probité, honnêteté. Reconnaître ses erreurs avec loyauté.
- Lubricité : n. f. Fait d’être salace, penchant à la luxure.
- Maniérisme : n. m. 1. Manque de
naturel, affectation, en littérature, en art.
2. BX-A Style artistique qui fait la transition entre la
Renaissance et le baroque. voir article documentaire.
- Marivaudage : n. m. 1. LITTER
Affectation, préciosité du style (à la manière de Marivaux).
2. Galanterie raffinée, affectation dans l’expression des
sentiments amoureux.
- Mensonge : n. m.
1. Assertion contraire à la vérité faite dans le dessein de
tromper. Mensonge officieux, pieux mensonge, dits pour rendre
service ou pour ne pas faire de peine. Pratique, habitude du
mensonge. Vivre dans le mensonge.
2. Erreur, illusion. Tous les songes sont mensonges.
- Mesquin, ine : adj. 1. (Choses) Qui
manque de grandeur, de noblesse, de générosité. Procédés
mesquins.
2. (Personnes) Qui est attaché à ce qui est petit, médiocre.
Par ext. Esprit mesquin.
3. Qui témoigne d’une parcimonie excessive. Somme mesquine.
- Mesquinerie : n.
f. 1. Caractère d’une chose ou d’une personne mesquine. La
mesquinerie de ces accusations. Agir avec mesquinerie.
Avarice, parcimonie excessive.
2. Action mesquine. Il est capable de mesquineries sordides.
- Mignardise : n. f. 1. Litt.
Délicatesse mignonne. Mignardise d’un visage.
2. Délicatesse, gentillesse affectée. Des mignardises : des
manières mignardes.
3. Mignardise ou, en appos., œillet mignardise : petit œillet
très parfumé.
- Mijaurée : n. f. Fille, femme aux manières prétentieuses, affectées. Faire la mijaurée.
- Modestie : n. f.
1. Absence de vanité, d’orgueil.
2. Réserve, pudeur.
3. Caractère de ce qui est modeste ; simplicité, absence de
faste.
- Mythomanie : n. f. Tendance pathologique à dire des mensonges, à fabuler, à simuler.
- Naïveté : n. f. 1. Ingénuité. Il a
gardé une naïveté d’enfant.
2. Péjor. Simplicité niaise. Il a fait preuve d’une bien
grande naïveté à l’égard de ses débiteurs.
3. Propos, geste naïf qui échappe par ignorance ou par
gaucherie.
- Narcissisme : n. m. Cour. Admiration plus ou moins exclusive de sa propre personne.
- Orgueil : n. m. 1. Opinion trop
avantageuse de soi-même, de son importance.
2. (En bonne part.) Sentiment légitime de sa valeur, de sa
dignité.
- Paresseux, euse : adj. et n. 1. Qui
aime à éviter le travail, l’effort. Être paresseux comme un
loir, comme une couleuvre. Subst. Un paresseux, une paresseuse.
2. Qui dénote une certaine paresse. Gestes paresseux. -> MED
Dont l’activité est anormalement faible, lente. Intestin
paresseux.
3. n. m. ZOOL Mammifère xénarthre aux mouvements très lents
(genre Cholœpus, comprenant les unaus, et genre Bradypus,
comprenant les aïs).
- Passion : n. f.
1. (Le plus souvent au plur.) Mouvement violent de l’âme
résultant d’un désir intense, d’un penchant irrésistible.
Être esclave de ses passions.
2. Affection très vive, presque irrésistible qu’on éprouve
pour une chose. La passion du jeu. Objet de cette affection.
Sa passion, c’est la musique.
3. Amour ardent ; affection si intense qu’elle peut paraître
déraisonnable. Aimer qqn avec passion.
- Patience : [pasjs] n. f. et interj. I.
n. f. 1. Vertu qui permet de supporter ce qui est irritant ou
pénible. La patience d’un grand malade.
2. Persévérance dans une longue tâche. Ouvrage de patience.
3. Calme, sang-froid dans l’attente. S’armer de patience.
4. Jeu de patience : puzzle.
5. Syn. de réussite (sens 2).
II. interj. (Pour inciter qqn à garder son calme.) Patience! ce
sera bientôt fini. (Marquant une intention menaçante.)
Patience! je lui revaudrai ce mauvais tour.
- Pédant, ante : n. et adj. 1. Vx
Maître d’école.
2. Mod. Personne qui affecte d’être savante, qui fait étalage
de ses connaissances avec vanité. adj. Un ton pédant.
- Peur : n. f. 1. Crainte violente
éprouvée en présence d’un danger réel ou imaginaire. Une
peur panique. En être quitte pour la peur: n’avoir subi d’autre
dommage que d’avoir eu peur. Fam. Une peur bleue: une grande
peur. Laid à faire peur: très laid. ¶ HIST La Grande Peur:
panique qui se répandit dans les campagnes françaises à la fin
de juillet et au début d’août 1789 et qui donna lieu à des
actions violentes contre les nobles.
2. (Sens atténué.) Légère crainte, légère appréhension. J’ai
peur qu’il ne vienne pas. N’avoir pas peur des mots: appeler
les choses par leur nom, ne pas craindre de les désigner
clairement, au risque de choquer.
3. Loc. prép. De peur de (+ inf.): par crainte de. Il n’est
pas sorti de peur d’attraper froid. ¶ Loc. conj. De peur que
(+ ne + subj.): dans la crainte que. Couvrez bien cet enfant, de
peur qu’il ne prenne froid.
- Philosophe : n. et adj. I. n. 1.
Personne qui étudie la philosophie, qui s’efforce de
découvrir les principes des sciences, de la morale, de la vie en
général, et qui tente d’organiser ses connaissances en un
système cohérent.
2. Cour. Personne qui fait preuve d’égalité d’âme, qui
supporte tout avec sérénité. Il a pris en philosophe ce revers
de fortune.
II. adj. Sage, tolérant, serein. Savoir être philosophe.
- Plénitude : n. f. Litt. État de ce
qui est complet; totalité, intégrité. Conserver la plénitude
de ses moyens.
Richesse, ampleur. Plénitude d’un son.
- Pragmatique : adj. (et n. f.) I. 1.
Qui considère la valeur pratique, concrète des choses,
réaliste. Il est très pragmatique. Susceptible de recevoir une
application pratique, adapté à la réalité. Des idées
pragmatiques.
2. PHILO Relatif au pragmatisme.
II. HIST Pragmatique sanction : édit promulgué par un souverain
pour statuer de manière définitive sur une question
fondamentale. n. f. La pragmatique de Charles III d’Espagne.
- Pragmatisme : n. m. PHILO 1. Doctrine
qui considère l’utilité pratique d’une idée comme le
critère de sa vérité.
2. Doctrine selon laquelle l’idée d’un objet n’est autre
que la somme des idées de tous les effets imaginables, pouvant
avoir un intérêt pratique, que nous attribuons à cet objet.
3. Attitude d’une personne pragmatique.
- Préciosité : n. f. 1. HIST et LITTER
Ensemble des caractères propres au mouvement précieux du XVIIe
s., à l’esprit, aux manières qu’il inspirait.
2. Recherche ou affectation dans le langage, les manières.
- Présomptueux, euse : adj. et n. Qui a de lui-même une opinion trop avantageuse, qui se surestime; prétentieux, suffisant. Subst. C’est un petit présomptueux.
- Prétentieux, euse : adj. et n. Qui a une trop haute opinion de soi-même; présomptueux, vaniteux. Un parvenu prétentieux. Subst. Quel prétentieux celui-là! Plein de prétention; qui dénote la prétention. Allure, ton prétentieux.
- Prévenance : n. f. Fait de prévenir les désirs de qqn. Il est plein de prévenances pour sa famille. Syn. attention, délicatesse.
- Probité : n. f. Droiture, intégrité, honnêteté scrupuleuse.
- Pruderie : n. f. Affectation de vertu, de pudeur.
- Pudibonderie : n. f. Pudeur excessive; affectation de pudeur.
- Rancœur : n. f. Amertume tenace due à une injustice, une déception, etc.
- Reconnaissance : n. f. I. 1. Action de
reconnaître qqn, qqch ; fait de se reconnaître mutuellement.
2. Aveu, confession. La reconnaissance de ses erreurs.
3. Fait d’admettre pour tel ou de reconnaître la légitimité
de. La reconnaissance d’un gouvernement. -> DR
Reconnaissance d’un enfant, fait de le reconnaître
officiellement pour sien. Acte écrit par lequel on reconnaît
une obligation. Signer une reconnaissance de dette.
4. Action de reconnaître (sens I, 5) un lieu. -> MILIT
Opération par laquelle on cherche à déterminer la nature d’un
terrain, la position, le nombre des ennemis, etc. Envoyer des
avions en reconnaissance.
II. Sentiment qui porte à témoigner qu’on se souvient d’un
bienfait reçu. Syn. gratitude.
- Respect : n. m.
1. Considération que l’on a pour qqn et que l’on manifeste
par une attitude déférente envers lui. Manquer de respect à
qqn. Loc. Sauf votre respect, se dit quand on veut exprimer qqch
qui pourrait choquer.
2. Souci de ne pas porter atteinte à qqch. Le respect des lois,
de la vie.
3. Respect humain : crainte du jugement d’autrui.
- Salace : adj. Qui recherche, d’une manière excessive ou déplaisante, les rapprochements sexuels. Syn. lubrique. Par ext. Plaisanteries salaces, grivoises, licencieuses.
- Sensibilité :
n. f. 1. Caractère d’un être sensible physiquement.
Sensibilité à la douleur. Spécial. PHYSIOL Ensemble des
fonctions sensorielles.
2. Caractère d’une personne sensible, au point de vue
affectif, esthétique, moral.
- Sentiment : n. m. Tendance affective relativement durable, liée à des émotions, des représentations, des sensations ; état qui en résulte. Absol. Ensemble des phénomènes affectifs. Fam. Faire du sentiment : manifester une sentimentalité hors de propos. Tu ne m’auras pas au sentiment, par des démonstrations sentimentales.
- Sentimental, ale : aux adj. et n. 1.
Relatif à la vie affective, et spécial. à l’amour. L’attachement
sentimental à son pays. La vie sentimentale de qqn.
2. Qui est empreint d’une tendance à l’émotion facile, un
peu mièvre. Une chanson sentimentale.
3. Se dit d’une personne dont la sensibilité est romanesque,
vive et souvent un peu naïve. Subst. Un(e) sentimental(e).
- Sérénité : n. f. 1. État serein (d’une
personne, de son apparence, etc.). Caractère d’un jugement
serein, impartial.
2. Litt. État du temps (d’un ciel, etc.) serein.
Sentiment de calme et d'apaisement qui procure un état de
bien-être enivrant dans une durée de temps indéterminée.
- État serein d'un ciel, d'un temps : La sérénité de
l'air.
- État de calme, de tranquillité, de confiance sur le plan
moral : La sérénité de l'esprit.
- Nom commun féminin sérénité désignant un état paisible
du temps qu'il fait ou du ciel.
- Au sens figuré sérénité désigne la tranquillité, le calme
ou l'absence de trouble ou d’agitation, chez un individu ou un
groupe.
- Titre honorifique ou qualification de souverains ou princes.
- État du temps qui n'est troublé par aucune perturbation
atmosphérique. Sérénité de l'air, de l'atmosphère, de la
température, du temps; sérénité du ciel, de la nuit.
- État d'une personne sereine :
1. État d'une personne qui, par sa sagesse et son expérience,
reste insensible aux troubles, aux préoccupations de
l'existence. Synon. équanimité, paix, placidité, quiétude,
tranquillité ; anton. anxiété, effroi, émotion. Sérénité
absolue, fraternelle, intellectuelle, intérieure, morale,
olympienne, païenne, philosophique, primitive ; sérénité
désabusée, fière, grave, hautaine, mélancolique ; garder,
perdre, recouvrer, retrouver sa sérénité. Sérénité de
l'âme, du cœur, de l'esprit.
2. Indépendance d'esprit, liberté de jugement, d'opinion.
Synon. impartialité ; objectivité. Choisir, juger qqc. avec
sérénité.
- Simplicité : n.
f. 1. Caractère d’une chose simple, facile à comprendre, à
exécuter. Caractère d’une chose dépourvue d’éléments
superflus. La simplicité de sa tenue.
2. Qualité d’une personne simple, sans affectation.
- Sincérité : n. f. Qualité d’une personne ou d’une chose sincère.
- Surprise : n. f. 1. État d’une
personne étonnée par qqch d’inattendu. Une profonde surprise.
À la surprise générale.
2. Chose qui surprend. Quelle bonne surprise!
3. Loc. adv. Par surprise: en prenant au dépourvu. Il m’a
attaqué par surprise. ¶ (En appos.) Grève surprise: grève
sans préavis.
4. Cadeau, plaisir inattendu. Faire une surprise à qqn pour sa
fête. ¶ Pochette-surprise: V. pochette.
- Ténacité : n.
f. 1. Caractère de ce qui est tenace. Résistance à la rupture
(d’un métal).
2. Fig. Caractère d’une personne tenace.
- Tendresse : n.
f. 1. Caractère, attitude, sentiments d’une personne tendre.
Aimer avec tendresse.
2. (Plur.) Actes, paroles tendres. Dire mille tendresses à qqn.
- Tentation : n. f. 1. RELIG Ce qui
pousse au mal, à ce qui est contraire à une loi morale,
religieuse; attirance pour le mal. La tentation de la chair. Loc.
En tentation. Induire en tentation.
2. Fait d’être attiré par, d’avoir envie de, de désirer
(une chose, une action), ressenti comme une mise à l’épreuve
de soi. Action ou chose suscitant un tel sentiment. Céder à
la tentation d’acheter qqch. Résister à de nombreuses
tentations.
- Tristesse : n. f. 1. État d’une
personne triste. Une tristesse passagère. Syn. abattement,
mélancolie, peine; (fam.) cafard. Ant. gaieté, joie.
2. Événement qui rend triste, moment où l’on est triste. Les
petites tristesses de tous les jours.
3. Caractère de ce qui a l’air triste ou rend triste. La
tristesse d’un paysage.
- Turpitude : n. f. Litt. 1. Conduite
honteuse, ignominieuse.
2. Une (des) turpitude(s) : une action, une parole honteuse. Syn.
infamie.
- Vanité : n. f. 1. Litt. État,
caractère de ce qui est vain, frivole, futile. La vanité des
plaisirs terrestres. Chose vaine, futile. Les vanités du monde.
-> BX-A Peinture, image, en vogue au XVIIe s., illustrant l’aspect
vain et frivole du monde terrestre, et la mortalité de l’homme.
2. Caractère, défaut d’une personne vaine, qui a trop bonne
opinion d’elle-même; manifestation de ce défaut, du désir de
produire un certain effet sur son entourage. Flatter la vanité
de qqn. Syn. fatuité. Tirer vanité de qqch, s’en glorifier, s’en
enorgueillir.
- Véracité : n.
f. Litt. 1. Qualité de ce qui est attaché à la vérité. La
véracité d’une étude historique.
2. Caractère de ce qui est dépourvu de mensonge ou d’erreur.
Je m’assurerai de la véracité de ce récit.
- Vérité : n. f.
1. Qualité de ce qui est conforme à la réalité ; conformité
de l’idée à son objet (par oppos. à erreur). Le but de la
philosophie est la recherche de la vérité.
2. Toute proposition vraie, dont l’énoncé exprime la
conformité d’une idée avec son objet. Les vérités
mathématiques. Loc. fam. Dire à qqn ses (quatre) vérités, lui
dire sans ambages ce que l’on pense de lui, de ses défauts.
-> INFORM Table de vérité : V. table.
3. Conformité d’un récit, d’une relation avec un fait (par
oppos. à mensonge). Altérer, trahir la vérité : mentir.
4. Ressemblance. Portrait d’une grande vérité.
5. Sincérité, bonne foi. Il y a dans son récit un air de
vérité. Loc. adv. En vérité : assurément, certainement.
À la vérité : pour être tout à fait sincère ; en fait.
- Vie : n. f. 1. Ensemble des
phénomènes assurant l’évolution de tous les organismes
animaux et végétaux depuis la naissance jusqu’à la mort. La
vie est apparue sur la Terre il y a environ quatre milliards d’années.
2. Existence humaine. Être en vie. Donner la vie. Perdre la vie.
Sauver la vie de qqn.
3. Cours de l’existence, événements qui le remplissent;
conduite, mœurs. Mener une vie tranquille, mener joyeuse vie.
Vivre sa vie: vivre à sa guise. Loc. fam. Mener une vie de
patachon, de bâton de chaise, une vie dissolue, déréglée. Par
méton. Biographie. Il a écrit une vie de Beethoven.
4. Durée de l’existence, temps qui s’écoule de la naissance
à la mort. Sa vie a été trop courte. L’espérance de vie :
la durée de vie statistiquement probable. Par ext. Vie et
mort d’une civilisation.
5. Coût de la subsistance, de l’entretien. La vie est de plus
en plus chère.
6. Vitalité, entrain. Un enfant plein de vie. Loc. fig. Donner
de la vie : animer. Ces touches de couleur donnent de la vie au
tableau.
7. Animation, activité. Quartier où règne une intense vie
nocturne.
8. Religion. L’autre vie, la vie éternelle : ce qui suit la
mort; le paradis, l’enfer, le purgatoire. La parole de vie : l’Évangile.
9. Loc. adv. À vie, pour la vie : pour toujours. De ma vie,
de la vie : jamais (en tournure négative). Il n’a voyagé de
sa vie. Loc. fam. Jamais de la vie : en aucune façon.
- Vitalité : n. f. Cour. Intensité de l’énergie vitale ; ardeur, dynamisme, vigueur. Vitalité d’une plante. Enfant plein de vitalité.
Émotions
- Émotion : n. f. 1. Trouble intense de
l’affectivité, réaction immédiate, incontrôlée ou
inadaptée à certaines impressions ou à certaines
représentations. L’émotion se traduit organiquement par des
réactions neuro-végétatives ou motrices (rougeur,
transpiration, tremblement, etc.). Être paralysé par l’émotion.
Fam. Donner des émotions à qqn. ¶ Réaction affective
(agréable ou désagréable) éprouvée comme un trouble.
Réciter un poème avec émotion.
2. Agitation, trouble collectif. L’émotion populaire était à
son comble.
(Sources : © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2000)
- L'émotion (de l'ancien français, au 13e siècle
"motion", de la racine latine emovere « mettre en
mouvement ») est une expérience psychophysiologique complexe et
intense (avec un début brutal et une durée relativement brève)
de l'état d'esprit d'un individu liée à un objet repérable
lorsqu'il réagit aux influences biochimiques (interne) et
environnementales (externe). Chez les humains, l'émotion inclut
fondamentalement « un comportement physiologique, des
comportements expressifs et une conscience ». L'émotion est
associée à l'humeur, au tempérament, à la personnalité et à
la disposition et à la motivation. Le mot « émotion »
provient du mot français « émouvoir ». Il est basé sur le
latin emovere, dont e- (variante de ex-) signifie « hors de »
et movere signifie « mouvement ». Le terme lié « motivation
» est également dérivé du mot movere.
Une taxonomie non-définitive des émotions existe. Certaines
catégorisations incluent :
- émotions « cognitives » par opposition aux émotions « non
cognitives » ;
- émotions instinctives (des amygdales), par opposition aux
émotions cognitives (du cortex préfrontal).
- émotions primaires (existant dans plusieurs espèces animales
: rage, vigilance, extase, adoration, terreur, stupéfaction,
chagrin et dégoût) et secondaires (états construits à partir
des émotions primaires et d'une multiplicité de
représentations additionnelles : représentations de situation,
de soi, d'objet, d'autrui, de cause).
Il faut distinguer, entre l'émotion et les résultats
d'émotions, principalement les expressions et les comportements
émotionnels. Chaque individu agit (réagit) généralement d'une
manière déterminée par son état émotionnel, sa réponse se
situant généralement dans l'un des axes combattre - fuir -
subir (pleurs, voire rire).
Théories dites « émotions de base » :
- Joie
- Tristesse
- Peur
- Colère
- Dégoût
- Surprise
Les émotions secondaires, la nostalgie par exemple, sont des
mélanges des émotions de base. On parle également parfois
d'émotions mixtes pour nommer les émotions secondaires. Par
exemple, d'après Paul Ekman la honte est une émotion mixte, à
la base un mélange de peur et de colère (bloquée ou retournée
contre soi).
(Sources : Wikipédia)
Émotions positives : Amour, désir, foi, sexualité, enthousiasme, espoir, tendresse...
Émotions négatives : Angoisse, peur, abattement, désespoir, manque d'intérêt pour le présent, colère, doute, stress...
Guide des émotions : http://www.redpsy.com/guide/
Autres émotions : Admiration, amusement, anxiété, contentement, culpabilité, embarras, exitation, fierté, gêne, haine, honte, humiliation, jalousie, mépris, plaisir sensoriel, ressentiment, satisfaction, vergogne...
Homonymes, homophones et autres...
- Mots - Maux.
- Maltraité - Mal traité.
- Envie - En vie.
- Enfermement - Enfer me ment.
- Vair - Ver - Verre - Vers - Vert.
- Mai - Mais - Mes - Mets.
- Dans - D'en - Dent.
- Quoique - Quoi que.
- Plutôt - Plus tôt.
- Parce que - Par ce que.
- Ci - Scie - Si.
- Antre - Entre.
- Son - Sont.
- Feus - Feux.
- Différend - Différent.
- La - Là.
- Ce - Se.
- Ces - Sait - Ses.
- Ou - Où.
- Cens - Cent - Sang - Sans - Sens - Sent - S'en.
- Quelle - Qu'elle.
- Quand - Quant - Qu'en.
- Chas - Chat - Shah.
- Ceint - Sain - Saint - Sein - Seing.
- Saut - Sceau - Seau - Sot.
- Maire - Mer - Mère.
- Pair - Paire - Père - Pers.
- Porc - Pore - Port.
- Cerf-volant - Cerveau lent.
- Prémices - Prémisses.
- Exaucer - Exhausser.
- Martyr - Martyre.
- Foi - Foie - Fois - Foix.
- Satire - Satyre - Ça tire.
- Peu - Peut.
- Apprendre - À prendre.
- Ancre - Encre.
- Tante - Tente.
- Mal - Mâle - Malle.
- Malaxer - Mal axer.
- Messie - Mais si - Mes scies.
- Mou - Moue.
- Au - Eau - Ho - Oh - Os.
- Mil - Mille.
- Mon - Mont.
- Compte - Comte - Conte.
- Néant - Né en (1946) - Nez en (l'air).
- Nom - Non.
- Oui - Ouïe.
- Ovaire - Au vert.
- Pal - Pale - Pâle.
- Pain - Peins - Peint - Pin.
- Pate - Patte.
- Pâté - Pâtée.
- Pause - Pose.
- Peau - Pot.
- Radeau - Rat d'eau.
- Rai - Raie.
- Ré - Rez(-de-chaussée).
- Hors - Or - Ors.
- Par - Pare - Part.
- Thon - Ton - Tond.
- Vamp - Van - Vent.
- Veau - Vos.
- Air - Aire - Ère - Erre.
- Consacré - Con sacré.
- Sème - S'aime.
- Lame - L'âme.
- Tan - Tant - Taon - Temps - Tend - Tends.
- Être - Hêtre.
- Box - Boxe.
- Raine - Reine - Renne.
- Concentré - Con centré.
- Condescendant - Con descendant.
- Apprentissage - Apprenti sage.
- Jugement - Juge ment.
- Haute - Hôte - Hotte - Ôte.
- Bon - Bond.
- Lundi - L'un dit.
- Jeudi - Je dis.
- Samedi - Ça me dit.
- Saule - Sol - Sole.
- Car - Carre - Quart.
- Rond - Rompt.
- Tic - Tique.
- Dam - Dame.
- Dom - Don - Dont.
- Rauque - Roc - Rock - Roque.
- Label - Labelle - La belle.
- Maladie - Mal a dit.
- Amande - Amende.
- Clair - Clerc.
- Faire - Fer.
- Age - Âge.
- Accord - Accore - Accort - Acore - À corps.
- Coq - Coque.
- Aine - Aisne - Haine.
- Convaincu - Con vaincu.
- Concasseur - Con casseur.
- Voie - Voit - Voix.
- Taire - Terre.
- Cantique - Quantique.
- Quanta - Quant à.
- Claie - Clé - Clef.
- Celle - Scelle - Sel - Selle.
- Cet - Cette - Sept - Set.
- Fond - Fonds - Font - Fonts.
- Tumeur - Tu meurs.
- Chair - Chaire - Cher - Chère.
- En chair - En chaire - Enchère.
- Malentendu - Mal entendu.
- L'étoile - Les toiles.
- Faim - Feint - Fin.
- Adieu - À Dieu.
- Panser - Pensée - Penser.
- Sceptique - Septique.
- Tor - Tord - Tore - Torr - Tors - Tort.
- Cuisseau - Cuissot.
- Daurade - Dorade.
- Parterre - Par terre.
- Coi - Quoi.
- Panse - Pense.
- Pré - Près - Prêt.
- For - Fore - Fors - Fort.
- Appas - Appât - Appâts.
- Affaire - À faire.
- Mur - Mûr - Mûre.
- Davantage - D'avantage.
- An - En.
- Golf - Golfe.
- Enfer - En faire.
- Troie - Trois - Troyes.
- Lie - Lis - Lit.
- Les temps - L'étang.
- Impair - Imper - Un pair - Un père.
- Délice - Des lices - Des lisses - Des lys.
- Vain - Vainc - Vin - Vingt - Vint.
- Geai - Jais - J'ai - Jet.
- Chœur - Cœur.
- Plainte - Plinthe.
- A - Ah - Ha.
- B - Bai - Baie - Bée - Bey.
- C - Ces - Saie - Ses.
- D - Dais - Dé - Des - Dès - Dey.
- E - Heu.
- G - Geai - Jais - J'ai - Jet.
- H - Ache - Hache - Hasch.
- J - Gît.
- K - Cas.
- L - Aile - Elle.
- M - Aime.
- N - Aine - Haine.
- O - Ô - Au - Aulx - Aux - Eau - Ho - Oh - Os.
- P - Paie - Paix - Paye - Pet.
- Q - Cul.
- R - Air - Aire - Ère - Erre.
- S - Esse - Est-ce.
- T - Taie - Té - Tes - Thé.
- U - Hue.
- V - Vais.
- Lac - Lacs - Laque.
- Heur - Heure - Heurt.
- Marocain - Maroquin.
- Tué - Tu es.
- Pluvieux - Plus vieux.
- Mari - Marri.
- Gouvernement - Gouverne ment.
- (tu) naîs toi (quand tu) nettoies (ce qui) n'est toi.
- Secret - Se crée.
- Folie - Faux lit.
- Virus - Vie ruse.
- Ange - En je.
- Archange - Arc en je.
- Perversion - Version du père.
- Horloge - Or loge.
- Templier - Temps plié.
- Mélange - Mets l'ange.
- Inconnu - Un connu.
- Audace - Eau d'as.
- Morphine - Mort fine.
- La magie - L'âme agit.
- Maux de dents - Mots dedans.
- Vertueux - Verts tu(ent) eux.
- Cote - Côte - Cotte.
- Maître - Mètre - Mettre.
- Universelle - Uni vers elle.
- Dessein - Dessin - Des seins.
Mis à jour le : 10 février 2024