Monuments, plaques commémoratives diverses et stèles dans NICE (1)

(Classement dans l'ordre des saisies)

 


 

Avenue MALAUSSÉNA, prolongement au Nord de l'avenue Jean Médecin.

François MALAUSSÉNA est un homme politique français né à Levens le 18 août 1814 et mort à Nice le 16 janvier 1882. Il ne doit pas être
confondu avec François Régis Alziary de Malausséna, maire de Nice de 1886 à 1896. Il est le fils de Victor Malausséna, notaire à Levens,
et de Françoise Baudoin, et le père d'Arthur Malausséna.

 

Allée THIOLE, à droite de l'avenue Malausséna et avant le jardin public Thiole.

Cette appellation est celle de la villa du même nom, ancienne propriété du chevalier Nicolas THIOLE qui, en 1859, était président à Nice des Médaillés de Sainte-Hélène. Créée en 1857, la médaille de Sainte-Hélène fut remise à tous les militaires français et étrangers ayant combattu sous les drapeaux français de 1792 à 1815. Né et mort à Turin (1790-1865), Nicolas Thiole avait été officier de la Grande Armée et en 1815 était entré au service du roi de Sardaigne, finissant sa carrière comme major général. La famille du général Thiole était alliée avec d’autres anciennes familles niçoises, les Roassal, Vérani et de Alberti. Le jardin très bien agencé a une superficie de 4783 m2. La villa, acquise par la Ville en 1924, a été rasée en 1965. Sur son emplacement, une nouvelle bâtisse abrite des services municipaux et l’École de dessin et d’arts plastiques.

 

Angle de la rue de la Liberté et de l'avenue Jean Médecin.

Ange GRASSI (1904-1944), maçon, résistant.

 

Angle de la rue de l'Hôtel des Postes et de l'avenue Jean Médecin.

Séraphin TORRIN (1912-1944), ouvrier agricole, résistant.

 

Angle boulevard René Cassin et avenue Bashkirtseff.

Marie BASHKIRTSEFF, née en Ukraine en 1858 ou 1860, morte à Paris en 1884, fut l’une des représentantes les plus brillantes
de la colonie russe habituée de Nice à la fin du XIXe siècle.

 

Boulevard René Cassin.

Ce grand jardin de plus d’un hectare est dédié à Marcel KIRCHNER, né à Bruxelles en 1893, mort à Nice en 1948, directeur des services techniques de la ville de Nice de 1931 à sa mort. Ancien polytechnicien, il avait fait carrière dans les Ponts et Chaussées avant de venir à Nice. Il avait eu une conduite brillante pendant les deux guerres comme officier du génie et il était père de onze enfants. Il dirigea les principaux grands travaux de la ville entre les deux guerres et notamment l'embellissement de la promenade des Anglais, l'amélioration des boulevards François Grosso, Saint-Roch, Gorbella, la couverture du vallon de Magnan, etc.

 

Stèle dans le square Kirchner, boulevard René Cassin.

D'une famille niçoise fixée à Nice depuis le Premier Empire, René CASSIN, né à Bayonne (1887), mort à Paris (1976), est une grande figure de l'époque contemporaine. Après de brillantes études au lycée de Nice, à la faculté de droit d'Aix-en-Provence puis à Paris, il se trouva engagé dans le premier conflit mondial et grièvement blessé à Saint-Mihiel en 1916. La paix revenue, il ne cessa d'œuvrer en faveur des anciens combattants. Professeur aux universités de Lille puis de Paris, il dispensa aussi son enseignement à l'Académie de droit international de La Haye et à l'Institut des hautes études internationales de Genève. En 1924, Aristide Briand le désignait pour faire partie de la délégation française à la Société des Nations, où il se préoccupa du sort des minorités en prenant une part active aux travaux de l'alliance israélite universelle. Le 23 juin 1940, il fut l'un des premiers civils de quelque notoriété à rejoindre le général de Gaulle à Londres. Celui-ci lui confia la charge de régler les relations entre la Grande-Bretagne et la France libre. En 1944, il devint vice-président du Conseil d'État et fut le promoteur de la Constitution de 1946. Membre de la Commission interalliée sur les crimes de guerre, délégué à l’UNESCO dont il fut l'un des fondateurs, président de la Commission des droits de l'homme des Nations-Unies où il fit adopter sa Déclaration universelle des Droits de l'homme, il devint en 1960 membre du Conseil constitutionnel. Il fut encore président de l'École nationale d'administration, de l'Académie des sciences morales et politiques et de la Cour européenne des Droits de l'homme de 1965 à 1968. Cette année-là, il fut le neuvième Français à obtenir le prix Nobel de la paix, qu'il consacra à fonder à Strasbourg l'Institut international des droits de l'homme. Grand Français internationaliste et partisan fervent de la paix et de la justice, il aimait profondément Nice où, disait-il, c'était dans cette ville accueillante aux nationalités les plus diverses qu'il avait eu concrètement l'expérience de ces relations internationales auxquelles il consacra toute sa vie. Ses cendres ont été transférées au Panthéon le 5 octobre 1987. Un monument commémoratif lui a été dédié le long du square Kirchner.

 

Angle boulevard René Cassin et rue Dominique Paez.

Paul BERAUD, Venance CANTERGIANI (1904-1944), Sauveur DANA, Pierre EMANUEL, Eugène GREGORINI (1899-1943), Laurent LUQUET (-1944), Louis MACCAGNO (-1944), Marius MARI, Gabriel PICA (1908-1944), Basile ROSSI, Roger SIMON (1925-1944) - Résistants.

 

Promenade des Anglais, quartier Ferber.

Louis Ferdinand FERBER, concourant sous le nom De Rue, né à Lyon le 8 février 1862 et mort accidentellement à Beuvrequen près de Boulogne-sur-Mer le 22 septembre 1909, est un aviateur français. Polytechnicien à vingt ans, il fut un des pionniers de l'aviation en France. Officier d'artillerie, arme qui était chargée du développement de l'aéronautique militaire, capitaine en 1893, il s'est intéressé aux planeurs d'Otto Lilienthal dès 1898. Malgré des tentatives de vol sur des planeurs de sa réalisation qui furent d'abord des échecs, il persista dans ses essais.

 

4, rue Catherine Ségurane.

Jean-Marie GOUTTIN (1922-1987), artiste peintre.

 

10, rue Catherine Ségurane.

Joseph GIORDAN (1878-1963), écrivain dialectal.

 

26, rue Catherine Ségurane.

Eugène EMANUEL (1817-23/4/1880), compositeur, poète.

 

38, rue Catherine Ségurane.

Frédéric NIETZSCHE (1844-1900), philosophe allemand.

 

Après le 17, rue de Foresta.

J.O. GAUTIER, propriétaire de la maison, a aménagé cet escalier privé pour faire un raccourci afin de rejoindre le port.

 

Angle de la rue de Foresta et quai Lunel.

Georges GUYNEMER (1894-1917), capitaine aviateur, tué dans le ciel en Belgique.

 

Angle quai Papacino et rue Cassini.

Giuseppe GARIBALDI (4/7/1807-1882), général, homme politique et patriote italien.

 

7, rue Cassini.

Emile CÉSARI (1876-1956), médecin vétérinaire et biologiste.

 

6, rue Bonaparte.

Napoléon BONAPARTE (1769-1821), militaire, empereur.

 

134, rue de France.

Gabriel PICA, né à Nice le 9/2/1908, Venu des F.T.P. été un des responsables de la Résistance dans le département du
Var (83) - Envoyé en avril 1944 en Savoie (73) - Arrêté par la Milice le 5 juin 1944 - Fusillé par les allemands.

 

22, rue de France.

Jean MOULIN (1899-1943) - Figure phare de la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale, a fait preuve d’un courage
et d’une détermination sans bornes dans son combat. À lui seul, il a organisé et unifié la Résistance au sein du Conseil National de la
Résistance, naturellement convaincu que tel était son devoir de Français.

 

7, rue de France.

François PAUSELLI (1924-1944), Bruno RATTI (1925-1944), immigrés italiens et Nicham DERMADIROSSIAN (1922-1944), immigré arménien.
Résistants. Nicham, vient de Marseille. Il est le responsable des Francs Tireurs Partisans, section Main d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI).
Il est également membre de la Milice Patriotique (MP).

 

15, rue Alexandre Mari.

Napoléon BONAPARTE (1769-1821), militaire, empereur.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

Daniel PELLETIER de CHAMBURE (1856-1924), Colonel commandant le 163ème Régiment d'infanterie.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

163ème Régiment d'infanterie de ligne caserné à Nice.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

Auguste ARNAUDO (1923-1944) - Résistant F.F.I. - Corps Francs de la Libération, Groupe Léon.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

Jean BADINO (1896-1944) - Résistant F.F.I. - Corps Francs de la Libération, Groupe Parent.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

Juan Antonio MORALÈS, dit Jean (1894-1944), garde-voies - Adjudant-chef résistant F.T.P.F. - F.F.I., groupe René Canta.

 

Tour de l'Horloge, place du Palais.

Jean Marc BOBICHON (1922-1944) - Sous-lieutenant résistant F.F.I. mouvement Libération.

 

Rue de la Préfecture.

Léon Charles Albert CALMETTE (1863-1933), fils d'un Préfet, usuellement nommé simplement Albert Calmette ou docteur Calmette,
est un médecin et bactériologiste militaire français. Sa renommée tient à la mise au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin,
de la vaccination contre la tuberculose grâce au B.C.G.

 

23, rue de la Préfecture.

Nicolo PAGANINI (1782-1840), violoniste et compositeur italien.

POI CHE DA QUESTA CASA : Alors qu'à partir de cette maison
VOLGENDO IL GIORNO XXVII DI MAGGIO DEL MDCCCXL : à venir le 27 mai 1840
LO SPIRITO DI NICOLO PAGANINI : l'esprit de Nicolo PAGANINI
SI RICONGIUNSE ALLE FONTI DELLA ETERNA ARMONIA : rejoint la source de l'éternelle harmonie
GIACE L'ARCO POTENTE DI MAGICHE NOTE : il y a l'arc puissant de la magie des notes
MA NELLE AURE SOAVI DI NIZZA : mais dans l'aura douce de Nice
NE VIVE ANCORA LA DOLCEZZA SUPREMA : il vit encore de la douceur suprême

MDCCCLXXXXI : 1891

 

Rue Cassini, à l'angle avec la place Garibaldi.

La rue Cassini commémore toute une lignée de savants, astronomes et topographes français, originaires du comté de Nice (limites de 1388), qui eurent une grande part dans l’établissement des cartes scientifiquement construites de notre pays.

Jean Dominique, né à Perinaldo en 1625, commune qui malgré le vote massif de ses habitants n’est pas devenue française en 1860 ; professeur d’astronomie à Bologne, il fut appelé en France par Colbert, fonda le célèbre Observatoire de Paris et se fit naturaliser français. Il mourut à Paris en 1712.

Jacques, né à Paris mort à Thury (Oise) (1677-1756) fils du précédent, s’intéressa aux recherches relatives à la figure de la terre comme membre des Académies de sciences de Paris et de Londres.

César François dit Cassini de Thury, né et mort à Thury (Oise) (1714-1784) fils du précédent, s’occupa de géodésie et entreprit la grande carte de France. Il fut aussi directeur de l’Observatoire de Paris.

Jean Dominique fait comte de Cassini par Napoléon Ier, né à Paris, mort à Thury (1748-1845), fils du précédent, termina la carte de France, la présenta à l’Assemblée constituante en 1789, prit une part active à sa division en départements et fut également directeur de l’Observatoire.

Alexandre Henri Gabriel né et mort à Paris (1781-1832) fils du précédent ; bien que dirigé lui aussi vers l’astronomie, il se consacra à l’étude de la botanique, ce qui lui valut d’être nommé à l’Académie des sciences. Il fut plus tard conseiller à la Cour de cassation et pair de France. Mort sans héritier, c’est donc avec lui que s’éteignit la dynastie des Cassini après avoir œuvré pendant 176 ans pour la science et la gloire de la France.

(Sources : Site de la ville de Nice)

 

23, avenue Saint-Augustin.

Maison Charles GASTAUD. Nice possède de nombreux bâtiments intitulés maisons (ou portant des termes apparentés) et souvent suivis du nom
d'un propriétaire. Peut-être de la famille du banquier Honoré GASTAUD qui fit faillite en 1869-1870 ?

 

25, avenue Saint-Augustin.

Maison MALLET - Nice possède de nombreux bâtiments intitulés maisons (ou portant des termes apparentés) et souvent suivis du nom d'un propriétaire.

 

2, rue Saint-François de Paule.

Napoléon BONAPARTE (1769-1821), militaire, empereur.

 

Mairie - 5, rue de l'Hôtel de Ville.

Sauveur BERNARDO (1918-1944), Marcel BISSOLINO (1919-1945), Jean BOBICHON (1922-1944), Vincent BOSCAROLLO (1908-1944), Virgile CORBANI (1906-1944), Eugène COURBET (1886-1943), Francis GALLO (1923-1944), Joseph GIUGE (-1944), Jean Gilbert GORDOLON (1923-1944), Jean LAMY (1910-1943), André MEYNIER (-), Jean Baptiste Marius MIQUELIS (1905-1940), Jean MORALES (1894-1944), François Paul NINCK (-), Dominique TRUQUI (1917-1942), Paul VALACHE (-), Verdun VIAL (1916-1944).

 

Mairie - 5, rue de l'Hôtel de Ville.

Henri PASTORIS (-), Théodore Antoine VOGT (-), Antoine GAZAN (-), CARLES, Honoré MARTIN (1847-1871), Auguste PIN (-1870), Henri Constantin FIGHIERA (1851-1871), Jean Baptiste BAILET (-), Gaëtan AUZELLO (-), François César Eugène RILORDI (-), Dominique SEASSAU (-).

 

107, quai des États-Unis.

Marie-Françoise Thérèse MARTIN, en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française (1873-1897). Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XIXème siècle. La dévotion à sainte Thérèse
s'est développée partout dans le monde.

 

107, quai des États-Unis.

Henri MATISSE, né le 31/12/1869 au Cateau-Cambrésis (59) et mort le 3/11/1954 à Nice (06), est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.

 

107, quai des États-Unis.

Anton Pavlovitch TCHEKHOV (1860-1904), est un écrivain russe, principalement nouvelliste et dramaturge. Tout en exerçant sa profession de médecin,
il publie entre 1880 et 1903 plus de 600 œuvres littéraires ; certaines pièces souvent mises en scène à l'heure actuelle - La Mouette, La Cerisaie, Oncle Vania -
font de lui l'un des auteurs les plus connus de la littérature russe, notamment pour sa façon de décrire la vie dans la province russe à la fin du XIXème siècle.

 

15, quai Rauba Capeu.

James JOYCE (1882-1941) est un romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme l'un des écrivains les plus influents du XXème siècle.

 

22, quai Lunel.

Le général comte Vincent Amédée LUNEL de Corteniglia, gouverneur de Nice en 1830, fit réparer, restaurer, désensabler le port en très mauvais état,
en fortifiant les rampes, en construisant des môles et en creusant les fonds. Dans sa séance du 18 octobre 1830 le Conseil de ville lui décerna,
ainsi qu’à ses descendants, le titre de citoyen de Nice.

 

Hôtel de Ville - rue Saint-François-de-Paule.

Joseph GIUGE (1906-1944), résistant.

 

Hôtel de Ville - rue Saint-François-de-Paule.

Jean GORDOLON (1923-1944), résistant.

 

Place Halle aux herbes.

Camille TEISSEIRE. C’est en 1981 que le dernier Maître Cocher de Nice s’en est allé, Camille TEISSEIRE, Maître Cocher de fiacre de la Ville de Nice. La calèche de Camille était un "Victoria", qui avait justement été baptisée par la Reine Victoria, en 1920, car elle fut une fidèle cliente du père de Camille, Pierre TEISSEIRE. C’était la grande époque et belle époque où les fiacres étaient considérés comme des véhicules de luxe. Ils promenaient les grands de ce monde, en villégiature sur la côte, et participaient aussi aux belles batailles de fleurs. Ils ont contribué ainsi à la renommée de Nice et de son Art de vivre (Sources : le blog de la Nissartitude).

 

Angle rue Francis Gallo et rue de la Boucherie.

Francis GALLO (1926-1944), élève au Lycée Masséna.

 

Angle rue de la Loge et rue Droite.

Le siège de Nice eut lieu autour des enceintes de la ville puis de la citadelle de juin à septembre 1543. Il se déroula dans le cadre de la Neuvième guerre d'Italie (1542-1546). Le point culminant fut atteint au mois d'août 1543. Durant vingt jours, vingt mille Franco-Turcs, sous les ordres du comte d'Enghien, mirent le siège devant la ville puis le château pendant que 120 galères de combat de la Sublime Porte, commandées par Khayr ad-Din Barberousse (au service du sultan Soliman le Magnifique), attaquèrent Nice par la mer. Cette armada était accompagnée de 40 galiotes, 4 mahonnes et 22 galères françaises. Après avoir réussi à prendre la ville, les assiégeants franco-turcs échouèrent face à la résistance acharnée du château et se retirèrent les 8 et 9 septembre 1543 devant l'arrivée des troupes impériales conduites par Charles II de Savoie et le marquis Del Vasto (Sources : Wikipédia).

 

Angle rue de la Loge et rue Droite.

Catherine SÉGURANE (en niçois Catarina Segurana, en italien Caterina Segurana), est une héroïne niçoise qui vécut au XVIème siècle et s'illustra lors du siège de Nice de 1543. Figure emblématique du Pays niçois, elle est l'expression d'un fort sentiment patriotique et identitaire (Sources : Wikipédia).

 

2, place Rossetti.

Jules ROMAIN, de son vrai nom Louis FARIGOULE, (1885-1972), était un écrivain français dont l'œuvre est considérable dans tous les domaines de la littérature. Initiateur de l’unanimisme, il a écrit de nombreux recueils de poèmes. Dans le genre du roman, son œuvre capitale est « Hommes de bonne volonté », une vaste suite de vingt-sept volumes dont le dernier sortira en 1947. À la scène, il a obtenu de vifs succès notamment avec « Knock ». Sa carrière universitaire, après avoir professé à Brest, à Laon, l’amena au lycée de Nice où il enseigna la philosophie de 1917 à 1919. Il avait, entre-temps, été réformé en 1916. Dès lors, ce fut le coup de foudre pour notre pays. Nommé à Amiens, il refusa le poste et s’installa à Hyères mais il resta fidèle à Nice et y revint chaque fois qu’il le pouvait. Dans ses pages des « Hommes de bonne volonté » justement il avait marqué le charme du Vieux-Nice. À la place Rossetti une plaque commémorative sur l’une des maisons marque la rencontre de deux de ses personnages, dont l’un, le normalien Jallez, pourrait avoir été Jules Romains lui-même. Il appréciait surtout les petits villages qui entourent Nice, en particulier Falicon a sa place dans l’un des chapitres intitulé « La douceur de la vie ». Il habita notamment villa Lulu, avenue Aimé Martin, quartier de Magnan. Il entra à l’Académie française en 1946 et fut fait citoyen d’honneur de la ville de Nice en 1968 en reconnaissance pour les nombreuses conférences qu’il donna au Centre universitaire méditerranéen où une salle porte son nom et pour son attachement à notre cité (Sources : Nice Rendez-vous).

 

Place de l'église, quartier de Gairaut.

1914 : François Xavier MÉDECIN, André BOTTIN, Emile BOTTIN, Claudius CIZEL, Edouard GARASINO, Louis ASTRAUDO, Joseph ROUX, Jean BENSA, Joseph BENSA ; 1915 : André TORDO, Adrien LEGRAS, Victor OLIVIER, François GIORDAN, Maurice FULGONI, Jean GRILLI, Pierre TRAVERSE ; 1916 : Barthélémy BENSA, Joseph MINA, Honoré BENSA, Raymond DOYEN, Jean RIBAUDO, Michel ASTRAUDO, Geoffroy MENARDO ; 1917 : Jean DURAC, Louis PIN, Barthélémy TORDO, Joseph ASTRAUDO, Louis REYNAUDO, Joseph BRUSTOLONI, Jean ICARDO, Baptistin MARIA, Adrien NICOLAI, Antoine PIN : 1918 : Jean MARIA ; 1919 : Félix MUSSO, Placide BAUDINO ; 1921 : Pierre FARAUT ; 1922 : Henry PASSERON ; 1958 : Georges SICCARDI.

 

Promenade Edouard Corniglion-Molinier, quartier Ferber.

Le vol 1611 Air France était un vol opéré par Air France effectué par une Caravelle SE-210, en provenance d'Ajaccio et à destination de Nice.
L'avion s'est abimé en mer le 11 septembre 1968 au large de Nice, tuant les 95 personnes présentes à bord. Parmi les victimes se trouvait
le général René COGNY (*).

La cause de l'accident a été officiellement attribuée à un incendie survenu à l'arrière de la cabine dont l'origine reste inexpliquée. Certains témoins
estiment que l'accident aurait été causé par un tir de missile, et que les vraies raisons ont été occultées par le gouvernement français.

(*) René COGNY, (25/4/1904 - 11/9/1968), est un officier général français. Il prend part à la Seconde Guerre mondiale dans l’Armée française puis,
après une évasion, dans la Résistance. Au cours de la guerre d'Indochine, il se trouve à la tête des forces françaises au Tonkin (Nord du Viêt Nam),
notamment durant la bataille de Diên Biên Phu.

(Voir autres photos du 11 septembre 2016 ci-dessous)

 

Angle avenue de la Californie et avenue Saint-Augustin.

Roger SIMON (1925-1944), résistant C.F.L. - F.F.I., groupe Parent.

 

 

 

 

Promenade Edouard Corniglion-Molinier, quartier Ferber, le 11/9/2016.

 

Angle promenade Edouard Corniglion-Molinier et avenue Charles Buchet.

Charles BUCHET (1892-1945) baron, journaliste, était l’arrière-petit-fils du général baron Buchet, pair de France sous le Premier Empire. Ancien élève du lycée Masséna, Charles Buchet fit des études de droit à Paris avant de servir son pays au cours de la Première Guerre mondiale. Cité à l’ordre du bataillon avec attribution de la croix de guerre, la conduite du capitaine Buchet lui valut d’être récompensé par de nombreuses autres décorations notamment la Légion d’honneur. Après la guerre, il entra dans le journalisme et devint rédacteur en chef du quotidien « L’Éclaireur de Nice et du Sud-Est ». C’est à ce poste et sur son lieu de travail qu’il fut arrêté par la Gestapo le 25 mai 1944 avec deux autres dirigeants du journal Léon Garibaldi, son oncle, président-directeur général, et Camille Cappatti, administrateur. Mais lui seul fut envoyé en déportation, d’abord à Belfort, puis à Neuengamme et ensuite à Wilhemshaffen. Sa santé ne cessa de décliner et au printemps 1945 devant l’avance alliée, les Allemands le transférèrent avec d’autres détenus à Bergen-Belsen. Blessé dans un bombardement au cours du voyage, il n’eut que la joie de se voir délivré par les Anglais mais n’eut pas la force d’attendre son rapatriement et mourut le 20 avril 1945. (Sources : Nice Rendez-vous)

 

Angle avenue St Jean-Baptiste et rue Alfred Mortier.

Pierre-Auguste RENOIR dit Auguste RENOIR, né à Limoges (87) le 25/2/1841 et mort au domaine des Collettes
à Cagnes-sur-Mer (06) le 3/12/1919, est l'un des plus célèbres peintres français.
Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Il a été
peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.
Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale,
qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).
Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux (Sources : Wikipédia).

 

24, avenue St Jean-Baptiste.

Jean MÉDECIN (1890-1965), avocat et homme politique français.

 

24, voie Romaine.

Marius FANTINO (1900-1944), conducteur d'autorail, résistant F.T.P.F. - F.F.I. - groupe René Canta.

 

Escaliers de la descente Crotti.

Verdun VIAL (1916-1944), Gardien de la paix, résistant F.F.I., groupe Lenoir.

 

Lycée Masséna, avenue Félix Faure.

À la mémoire des élèves du Lycée Masséna déportés de 1942 à 1944, assassinés dans les camps d'extermination, parce que nés juifs.

 

8, rue Désiré Niel.

Jean GIRONNE (1922-1944), chauffeur auxiliaire du garage régional de la police de Nice, résistant F.T.P.F. - F.F.I.,
groupé René, section police 78 P.R., groupe Combat de Roquesteron.

 

2, rue Defly.

Eugène ALENTCHENKO (1923-1944), résistant, membre du mouvement Combat, groupe Albert - F.T.P.F. du groupe Joffre de la Compagnie
des Eaux de Nice, 36ème Cie de Provence secteur Nice.

 

42, avenue de la République.

Antoine GENOUILLAC (1902-1944), chauffeur, résistant F.F.I.

 

9, place Garibaldi.

Paul VALLAGHÉ (1920-1944), moniteur de ski et champion de tir, résistant F.F.I. - F.T.P.F., groupe René.

 

Place Garibaldi, près du boulevard Jean Jaurès.

Vincent BOSCAROLO (1908-1944) résistant F.F.I., Groupe Léon C.F.L. Cie Julien, sous le nom de Tenda.

 

Avenue Charles Lindberg, près du Lycée Hôtelier Paul Augier.

Antoine SOUCHON (1893-1944), résistant F.F.I., mouvement Combat.

 

Parc du Château.

Hervé GOURDEL (1959-2014), guide de haute montagne, enlevé, sequestré et décapité par des djihadistes en Algérie.

 

Parc du Château.

Aux martyrs de la barbarie et du terrorisme.

 

Parc du Château.

Corine et Anne DECHAUFFOUR (57 et 27 ans), sont les deux Françaises victimes de l'attaque du centre commercial Westgate de Nairobi (Kenya).
Elles ont été tuées sur le parking alors que les assaillants attaquaient les lieux.

 

Parc du Château.

Fernand BENOIT (1891-1969), historien et archéologue de la Provence.

 

Cimetière israélite du Château.

Maurice LUKOWSKI (1925-1944), résistant F.F.I., membre d'un groupe de résistants niçois.

 

Escaliers du Parc du Château.

Hector BERLIOZ (1803-1869), compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain français.
Il a séjourné à Nice en avril-mai 1831, septembre 1844 et mars 1868.

 

14, rue Jules Gilly.

Le Souverain Sénat du comté de Nice (Sovrano Senato del countea di Nizza) ou Sénat de Nice est créé le 8 mars 1614 par lettres patentes du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, et disparaît provisoirement en 1796, lors de la création du département des Alpes-Maritimes par la France occupante.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, dit le Grand, né au château de Rivoli le 12 janvier 1562, mort à Savigliano le 26 juillet 1630, fut duc de Savoie et prince de Piémont de 1580 à 1630. Il était fils de Emmanuel-Philibert, duc de Savoie et prince de Piémont, et de Marguerite de France (la plus jeune des filles de François Ier).

Après la défaite française, lors du traité de Paris de 1814, les souverains de Savoie retrouvent l'intégralité de leurs droits et prérogatives sur leurs États et possessions légitimes dont fait partie le comté de Nice. Ceux-ci rétablissent immédiatement le Sénat de Nice dans tous ses droits et prérogatives traditionnels jusqu'en 1848 où ils lui concèderont les fonctions et juridictions de cour d'appel (Sources : Wikipédia).

 

Lycée Hôtelier Paul Augier, angle avenue Charles Lindberg et boulevard René Cassin.

À la mémoire des élèves de l'École Hôtelière et de Tourisme déportés entre 1943 et 1944 assassinés parce que nés juifs.

 

Quai A de la gare SNCF, avenue Thiers.

 

Quai A de la gare SNCF, avenue Thiers.

Juifs arrêtés et déportés vers Auschwitz.

 

Quai A de la gare SNCF, avenue Thiers.

Hommage aux victimes.

 

Quai A de la gare SNCF, avenue Thiers.

Cheminots morts pour la France pendant la guerre 1939-1945 : ARNAUD, Émile - AUTHEMENT, Jean (-1944) - BALLESTRA, Jean (1924-1944) - BASSO, Joseph - BONFANTE, François - CESTELLI, Joseph - CODACCIONI, Antoine (1901-1944) - DEMAI, Claude - FEDERICONI, Antoine - HUGUES, Émile - LAGRUE, Antoine - LAMBERT, Jean - MAIFFRET, Jean - MARIOTTI, Charles - PIASCO, Charles - TOLOSANO, Jean - FARAUT, Francis - BANCEL, Éric - VIVALDI, Sébastien - ROSTAGNI, Alphonse.

 

1, place Charles de Gaulle.

BOGNIOT, Auguste (1910-1944), résistant F.F.I. groupe Combat Gérome.

 

Monument aux morts, place du 28 août 1944.

 

Monument aux morts, place du 28 août 1944.

ARSOMANIAN, Aristakes (1907-1944), résistant O.R.A./F.F.I. - AUTHEMAN, Jean (-1944), résistant - BALESTRA, Jean (1924-1944) résistant F.T.P.F. - F.F.I.- BARALIS, René (1921-1944), résistant F.F.I. - BOGNIOT, Auguste (1910-1944), résistant F.F.I. groupe Combat Gérome - BOYER, Roger (1911-1944), résistant F.T.P.F. - F.F.I. - CARMINE, Raymond (1923-1944), résistant F.F.I. - CHERVIN, Lucien (1900-1944), résistant - CORNIL, Alphonse (1879-1944), résistant F.T.P.F. - F.F.I., Groupe René - GOUIRAND, Auguste (1902-1944), résistant F.T.P.F. - F.F.I.

 

Monument aux morts, place du 28 août 1944.

BRUNETTI, Nicolas (1900-1945), membre de la résistance, mort en déportation - CAPPELLUTI, Jacques (1903-1945), membre de la résistance,
mort en déportation - BLAISE, Jean (1925-23/8/1944), résistant F.F.I. groupe de Salon-de-Provence, mort à la libération d'Eyguières (13).

 

Monument aux morts, place du 28 août 1944.

ALBIN, Raymond (1911-1944), résistant FTPF - FFI, groupe Giaume - GUIDO, Henri (1898-1944), victime civile, mort en déportation - LUQUET, Laurent (1927-1944), apprenti, résistant FTPF - FFI 8ème Cie - MALAUSSENA, Jean-Baptiste (1899-1944), résistant FTPF - MENDSISEZKI, Claude (1924-1944), résistant FTPF - SETTIMELLI, Lazare (1890-1944), résistant FFI.

 

Monument aux morts, place du 28 août 1944.

CENCIAI, Adam (1911-1944), résistant, lieutenant EM départemental FTPF - PASTORELLI, Joseph (1920-1944), employé, résistant FTPF - RICCI, René (1920-1944), résistant FFI - CATTENATI, Adrien (1920-1944), résistant FFI - BELLEUDY, Albert-Gabriel (1915-1944), employé, résistant FFI - FTPF 27ème Cie - BELLEUDY, Marcel (1924-1944), résistant FFI - FTPF 27ème Cie - BIEHLER, Paul-Fernand (1923-1944), cuisinier-pâtissier, résistant FFI - FRANZINI, Guillaume (1890-1947), plombier-zingueur, résistant F.F.I.

 

2, boulevard de Cessole.

BARRALIS, René (1921-1944), résistant F.F.I., groupes Lorraine, C.F.L.N. et Combat.

 

2, boulevard de Cessole.

BOYER, Roger (1911-1944), peintre en bâtiment, résistant F.T.P.F. - F.F.I. - CHERVIN, Lucien (1900-1944), teinturier, résistant F.T.P.F. - F.F.I. - GOUIRAND, Auguste (1902-1944), épicier, résistant F.T.P.F. - F.F.I., mouvement Combat - BALLESTRA, Jean-Marc (1924-1944), employé SNCF, résistant F.T.P.F. - F.F.I.

 

130, boulevard Gambetta.

CORNIL, Alphonse (1879-1944), manœuvre, résistant F.T.P.F. - F.F.I., Groupe René.

 

 

Square François Suarez, 99, rue de Roquebillière.

Antoine François SUAREZ (1905-1944), résistant F.T.P.F. - F.F.I.

 

Jardin de la place Arson, rue Auguste Gal.

Raymond ALBIN (1911-1944), résistant F.T.P.F. - F.F.I., groupe Lauriel

 

Boulevard de l'Armée des Alpes, sous le pont SNCF.

Bernardo SAUVEUR (1918-1944), résistant F.F.I., groupe François Suarez

 

Square Maccagno, angle avenue Edouard Herriot et boulevard Carlone.

Louis MACCAGNO (1910-1944), artisan plombier, résistant F.F.I., Mouvement Combat, Front National, C.D.L. - Marius MARI (1921-1944), surveillant à la manufacture d'armes, victime civile - Basile ROSSI (1927-1944), résistant F.F.I. - F.T.P.F.

 

Palais Stella - 20, boulevard de Cessole.

Palais STELLA - La ville de Nice a la particularité de posséder de nombreux immeubles et bâtiments possédant le titre de palais.

Palais ou édifice monumental peut désigner :
- Le lieu de résidence urbaine d'un personnage important, vivant un train de vie princier ou fastueux
- Le siège d'une institution publique, dans lequel se déroule l'exercice du pouvoir
- Au figuré, une exagération flatteuse pour un manoir ou une grande propriété.

Il faut noter la différence entre le palais et le château. À l'origine, le château était le domicile du protecteur de la région, il avait donc une utilité
protectrice, le palais représentait le pouvoir d'un homme politique, économique ou autres. Par la suite, l'appellation de palais fut réservée à une
résidence urbaine, alors que le château était généralement rural : ainsi on parle du palais du Louvre ou du Palais-Royal, mais des châteaux de
Versailles ou de Fontainebleau. Ces palais servaient tant au prestige du prince, roi ou empereur, que pour la vie de courtisans qui gravitaient autour
de lui. Fréquemment ils ont des jardins d'apparat dont la taille peut être impressionnante, et procède également du prestige du maître de céans.

 

20, boulevard de Cessole.

Le dimanche 27 août 1944 en fin d'après-midi, l'Etat-Major des Francs-Tireurs et Partisans français, et des Forces françaises de l'Intérieur se réunissent dans l'immeuble le « Palais Stella », au 20, boulevard de Cessole à Nice, et décident l'insurrection armée contre l'occupant nazi pour le lendemain six heures. Les alliés ne sont pas avertis. Ce n'est que le soir du mercredi 30 août que les troupes américaines entrent dans Nice déjà libérée. Nice est alors définitivement libérée.

 

Affiche du Comité Insurrectionnel collée sur les murs de la ville de Nice, la nuit du dimanche 27 août 1944.

 

Monument aux Morts de Caucade - Square des Plateaux Fleuris, avenue Sainte-Marguerite.

Michel RAVERA (1927-1944), résistant F.F.I.

Sources concernant toutes les victimes : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=56383

 

231, avenue Sainte-Marguerite.

Venance CANTERGIANI (1904-1944), résistant F.T.P. - M.O.I., F.F.I.

 

Angle rue Maréchal Joffre et avenue Jean Médecin.

Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918), poète et écrivain français, critique et théoricien d'art, considéré
comme l'un des poètes français les plus importants du début du XXème siècle.

 

Place Saint-François.

Virgile CORBANI (1906-1944), secrétaire général CGT, résistant FTPF, capitaine, anime
une imprimerie clandestine. Mort en déportation.

 


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