Sigmund FREUD

- Contre les préjugés, il n'y a rien à faire. Il faut attendre et laisser au temps le soin de les juger. Un jour vient où les hommes pensent autrement que la veille. Pourquoi n'ont-ils pas pensé la veille comme ils pensent aujourd'hui ? C'est là un obscur et impénétrable mystère.

- L'origine des névroses est à chercher dans des traumatismes apparus durant l'enfance.

- Le moi n'est pas maître dans sa propre maison.

- La civilisation est quelque chose d'imposé à une majorité récalcitrante par une minorité ayant compris comment s'approprier les moyens de puissance et de coercition.

- Un homme qui doute de son propre amour peut, ou plutôt doit, douter de toute chose moins importante.

- La théorie de l'inconscient se heurte principalement à des résistances d'ordre affectif qui s'expliquent par ce fait que personne ne veut connaître son inconscient.

- Celui qui est victime d'une humiliation et la rumine sans réagir peut tomber malade et devenir névrosé.

- Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.

- Non, la science n'est pas une illusion, mais ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu'elle ne peut pas nous donner.

- Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.

- Chez la femme, le besoin d'être aimée est plus grand que celui d'aimer.

- Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : que veulent-elles au juste ?

- Un solide égoïsme préserve de la maladie, mais, à la fin, l'on doit se mettre à aimer pour ne pas tomber malade.

- L'humour est une manifestation psychique des plus élevées.

- Il est toujours possible d'unir les uns aux autres par les liens de l'amour une plus grande masse d'hommes, à la seule condition qu'il en reste d'autres en dehors d'elle pour recevoir les coups.

- Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.

- De toutes les façons, quoique les parents fassent, ils auront toujours tort...

- Il y a en chaque être un homme et une femme, c'est pour cela que l'entente conjugale est vraiment difficile, puisqu'elle doit se faire à quatre.

- La mélancolie n'est pas une maladie de la raison ; c'est une maladie du désir : un désinvestissement de la libido.

- Le désir est la manifestation de la pulsion sexuelle, pulsion qui relève de la « pulsion de vie » ou « Éros ».

- Dans la vie amoureuse, ne pas être aimé rabaisse le sentiment d'estime de soi, être aimé l'élève.

- Il n'est point entré dans le plan de la création que l'homme soit heureux.

- Nous sommes redevables de notre mort à la nature.

- L’opposé du jeu n’est pas le sérieux mais la réalité.

- Tout ce qui promeut le développement culturel œuvre du même coup contre la guerre.

- Celui qui reste prisonnier de son passé sera toujours incapable de « jouir et d'agir ».

- Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.

- Ce n'est pas résoudre un conflit que d'aider l'un des adversaires à vaincre l'autre.

- L'inconscient ne connaît pas le temps, et nos souffrances anciennes non réglées restent toujours actives.