Divers (1)


Savez-vous vraiment respirer ?

Pour répondre à la question, faites ce petit test : assis ou debout, prenez une profonde inspiration, puis expirez. Au moment d'inspirer, avez-vous gonflé votre thorax ou votre ventre ? Si c'est le thorax, vous avez pris la fâcheuse habitude de respirer par la poitrine, comme la plupart d'entre nous. Alors, inspirez de nouveau profondément...

Une bonne inspiration, lente et profonde, est sans doute le meilleur moyen de lutter contre le stress. Le fait d'insuffler de l'air dans la partie inférieure des poumons, là où l'échange d'oxygène est le plus efficace, entraîne des modifications importantes dans l'organisme : le rythme cardiaque ralentit, la pression artérielle diminue et les muscles se détendent.

Respirez par le ventre !

La respiration abdominale, profonde, permet de créer un état de relaxation physiologique et de neutraliser les effets négatifs du stress.

1 - Allonger sur le dos, un livre sur le ventre, détendre les abdominaux et inspirer profondément au creux de votre abdomen, de sorte que le livre se soulève ; au moment de l'expiration, celui-ci doit retomber. L'air est injecté dans la partie supérieure des poumons mais également dans la partie inférieure, permettant de gonfler l'ensemble de la cage thoracique.

2 - Assis bien droit, placer la main droite sur l'abdomen et la gauche sur la poitrine. Respirer profondément pour que la main droite monte et redescende, tandis que la main gauche restera relativement immobile. Inspirer par le nez, expirer par le nez ou la bouche.

3 - Devant une montre avec trotteuse, inspirer lentement en remplissant votre abdomen pendant 5 secondes, puis expirer pendant 5 secondes. Renouveler l'exercice tout au long de la journée, surtout lorsque vous commencez à ressentir du stress.

(Extrait d'un article paru dans le magazine "Sélection du Reader's Digest - avril 2001)


Je viens de finir de lire "Dialogue avec les mères", un livre de Bruno Bettelheim (1903-1990), Le Grand Livre du Mois 1999.

Ci-dessous, quelques phrases extraites de ce livre :

- Éduquer un enfant n'a de sens que si cette éducation est saine, si elle ne transmet pas les préjugés, les blocages et les angoisses dont nous ne sommes pas nous-mêmes libérés.

- Selon la façon dont nous nous y prenons, le développement de la personnalité de l'enfant et ses rapports avec la vie peuvent prendre tel ou tel cours, parmi bien d'autres.

- Croyez-moi, pour faire ce qu'il faut faire pour élever un enfant dans le monde où nous vivons, il faut parfois un vrai miracle.

- Il ne sert à rien de découvrir les causes du comportement d'un enfant si, en même temps, les parents ne modifient pas leur attitude.

- Nous pouvons être aveugle devant les affaires les plus évidentes.

- Croire que nous n'avons aucun droit pour la seule raison que nous sommes des parents, est une notion aussi mauvaise que celle, très ancienne, selon laquelle les enfants n'ont aucun droit parce que nous pouvons faire d'eux ce que bon nous semble.

- Les enfants, tout comme nous d'ailleurs, n'aiment pas qu'on leur impose une certaine manière d'être.

- Toute bonne éducation, et intelligente, est fondée sur le fait que l'enfant imitera ses parents s'il entretient avec eux de bonnes relations. Mais il les imitera d'autant mieux qu'il ne sera pas obligé de le faire, qu'il le fera à son heure, quand il sera fin prêt, et pas avant.

- Dans certains cas la mère ne sait pas ce qu'elle veut, ce qui n'a rien de bon. Mais le pire, c'est la mère qui impose sa volonté sans essayer de découvrir ce que veut l'enfant.

- La meilleure façon d'élever intelligemment les enfants est de traduire les faits dans vos propres termes en vous demandant : "Comment réagirais-je à sa place ?"

- Quelqu'un qui s'intéresse vraiment à vous manifestera encore plus son intérêt et sa sollicitude si vous avez un problème à résoudre, si vous n'avez pas le moral.

- Nous avons mis longtemps à apprendre à protéger nos enfants de la souffrance et des frustrations inutiles. Mais cette protection laisse l'enfant dans le désarroi tant qu'on ne l'aide pas à tirer du plaisir de la vie.

- Une bonne éducation est souvent un processus difficile et frustrant.

- Nous avons le droit de juger des actes particuliers et non la totalité de l'individu.

- Une quantité de parents aiment abusivement leurs enfants, mais, ce qui est réellement abusif, c'est leur possessivité. Ce n'est pas aimer quelqu'un que de vouloir régir sa vie.

- Un des grands problèmes de l'éducation consiste à fournir à l'enfant une cuirasse contre ce qui est mauvais sans bloquer ce qui est bon.

- Chaque problème, bien qu'il soit conditionné par la place que la mère occupe dans la société, apparaît bien comme étant le sien propre ou, peut-être, le sien et celui de son mari, mais il n'est pas encore vraiment un problème propre à l'enfant.

- N'importe quelle situation pénible devient supportable si la certitude de sa fin est déjà en perspective.

- Il ne faut pas que la mère devienne l'esclave de son enfant.

- La meilleure façon d'éliminer les ennuis est de se mettre à chercher comment on pourrait les éliminer.

- La fatigue de la bataille est déjà soulagée quand on cherche des solutions à ce qui, initialement, l'a déclenchée.


Mise à jour le : 29 mars 2001