Monuments, plaques commémoratives diverses et stèles dans NICE (3)

(Classement dans l'ordre des saisies)

 


 

23, rue Caffarelli.

Paul BERAUD (-1944), ingénieur. Entre le 1er octobre 1942 dans le réseau de renseignements franco-polonais f2 - Arrêté le 14 avril 1944
- Interné à la prison Montluc à Lyon - Le 19 juillet 1944, 52 résistants dont Paul BERAUD sont extraits des geôles de la prison de Montluc
- Ils sont fusillés à Châtillon d'Azergues (aujourd'hui Châtillon) par les allemands.

 

16, rue Verdi.

Georges MAKOVSKI (1907-1943), Juif polonais. Intègre le réseau de renseignement franco-polonais f2 le 1er septembre 1942 - Pseudo Gin
- Chargé de mission de 2ème classe (lieutenant) de la France Combattante - Devient numéro 2 du sous-réseau f2 Anne - Se suicide au moment
de son arrestation pour échapper au ss Ernst Dunker, chef du bureau IV du KDS (Kommando der Sipo-SD) de Marseille.

 

3, avenue Auber.

Joseph KESSEL (1898-1979), est un aventurier, journaliste, reporter, aviateur, résistant et romancier français, membre de l'Académie française.

 

Jardin Jean Moreno - rue du Maréchal Joffre.

Jean MORENO (1908-1977), édile niçois qui fut adjoint délégué aux travaux pendant de nombreuses années. Il fut aussi vice-président
du conseil presbytéral de l’Église réformée et à ce titre contribua à l’installation de cette communauté religieuse dans l’ancienne
église américaine du boulevard Victor Hugo, ce qui bloqua tout projet immobilier différent.

 

 

13, rue Maccarani.

Paul MARGUERITE de la CHARLONIE a légué cette villa à la Société des Lettres, Sciences et Arts en 1921.

 

75, rue de France.

Palais BELGICA - La ville de Nice a la particularité de posséder de nombreux immeubles et bâtiments possédant le titre de palais.

 

52, rue de France.

Alphonse XIII, (1886-1941), est roi d'Espagne de 1886 à 1931. Fils posthume du roi Alphonse XII, Alphonse XIII règne sous la régence
de sa mère Marie-Christine d'Autriche dès sa naissance et jusqu'à sa majorité, en 1902. Son règne est marqué par la perte des dernières
possessions espagnoles d'outre-mer et une instabilité politique très forte (attentats, coups d'État). Après la proclamation de la République,
en 1931, la famille royale est contrainte à l'exil, d'abord à Paris, puis à Rome où l'ancien roi finit sa vie.

 

Jardin du musée Masséna, 65, rue de France, promenade des Anglais.

Mémorial en souvenir des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016, installé provisoirement dans le jardin du musée Masséna.
Le mémorial est composé de la fontaine de l’hommage national et d’un cœur transparent où figure le nom des 86 victimes.

 

17, rue Alexandre Mari.

Palais SAINT DOMINIQUE - La ville de Nice a la particularité de posséder de nombreux immeubles et bâtiments possédant le titre de palais.

 

Lycée professionnel des Eucalyptus, avenue des Eucalyptus.

Georges LAMARQUE (1914-1944), agrégé de mathématiques, résistant français Compagnon de la Libération, Chevalier de la Légion d'honneur,
titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille de la Résistance.

 

 

Angle avenue Sainte-Marguerite et boulevard du Souvenir Français.

CAUCADE était le centre de productivité de la marbrerie niçoise.
Les ateliers avec leurs sculpteurs tailleurs de pierre, granitiers, ne font plus partie du paysage de ce quartier.
Ce bloc de granit du Tarn est la mémoire du temps passé.

 

168, avenue Sainte-Marguerite.

Lieutenant Bernard AUSSEUR (1921-1944), Officier de Gendarmerie, 2ème Régiment de la Garde, résistant homologué FFI.
Légion d'Honneur et Croix de guerre 1939-1945.

 

168, avenue Sainte-Marguerite.

 

168, avenue Sainte-Marguerite.

Capitaine André DELORT (1924-1962), Officier de Gendarmerie, 9ème Légion de Gendarmerie, Escadron 5/9.

 

168, avenue Sainte-Marguerite.

Gendarmes : Michel VIENOT (?-1952) - Camille ANDRE (?-1954) - André VERITE (?-1960) - Félix DETRE (?-1963) - Georges GUY (?-1966).

 

168, avenue Sainte-Marguerite.

Adjudant Gustave LEROY (1907-1944), 5ème Régiment de Tirailleurs Marocains, passé par la 9ème Légion de Garde Républicaine,
4ème escadron - MdL Chef AUBOUY (1905-1944), 2ème Régiment de la Garde Républicaine, résistant FFI - Gardes : Dominique MARFISI (1915-1944),
9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron, résistant - Louis BORD (1914-1944), 9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron,
résistant Compagnie Tom - Paul GRANJEAN (?-1944), 9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron - Marcel MEYER (?-1944),
9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron - Élèves Gardes : Henri BERTRAND (1922-1944), 9ème Légion de Garde Républicaine,
4ème escadron, résistant FFI - René HELLY (-1944), 9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron, résistant FFI - Gaston VIGNE (?-1944), 9ème Légion de Garde Républicaine, 4ème escadron, résistant FFI - Sous-lieutenant Joseph NAU (1913-1944), 2ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

 

251, avenue Sainte-Marguerite.

François PERDIGON (1877-1965), abbé.

 

Angle boulevard Napoléon III et boulevard du Souvenir Français.

 

Jardin des Fusillés de Saint-Julien du Verdon, angle boulevard Napoléon III et boulevard du Souvenir Français.

Le 11 juin 1944, à l'aube de la libération, 11 membres de la résistance azuréenne étaient fusillés à Saint-Julien du Verdon :
Gilbert CAMPAN (1928-1944), Césaire AUBE (1927-1944), Francis GALLO (1926-1944), Roger DEMONCEAUX (1926-1944),
Roger MAGNAN (1923-1944), Jacques ADAM (1921-1944), Albin BANDINI (1918-1944), Félix GIORDAN (1915-1944),
Aimé MAGNAN (1905-1944), Nonce CASIMERIE (1889-1944), Georges BALDO (1888-1944).

 

15, avenue Edith Cavell.

René MATAN (1906-1944), résistant.

 

Rond-point Laurent Luquet - 90, boulevard de Las Planas.

Laurent LUQUET (1927-1944), apprenti, résistant FTPF - FFI, 8ème Cie.

 

Place Jean Baptiste Malausséna, carrefour avenues Henry Dunant et Henri Musso.

Jean Baptiste MALAUSSÉNA (1899-1944), employé municipal, sergent F.T.P.F.

 

Halle mairie annexe - 3, rue Raoul Bosio.

Jean LAMY (1910-1943), résistant F.F.I. - Groupe Léon.

 

Halle mairie annexe - 3, rue Raoul Bosio.

Employés de l'octroi morts pour la France pendant la guerre 1914-1918.

 

37 A, rue Barla.

Max BAREL (1913-1944), ingénieur aux Ateliers de construction électrique Delle à Villeurbanne. Résistant, commandant FTP.

 

78, boulevard Pierre Semard.

Pierre SEMARD (1887-1942), cheminot, militant syndicaliste communiste, secrétaire général de la Fédération des cheminots.

 

63, promenade des Anglais.

Marie BASHKIRTSEFF (1858 ou 1860-1884), à 12 ans, elle commence à tenir son journal en français ; elle lui doit beaucoup de sa célébrité.
Ses lettres, notamment une correspondance avec Guy de Maupassant, sont publiées en 1891. Cette correspondance,
ainsi que les différentes éditions du Journal publiées entre 1887 et 1980, ont été très édulcorées par la famille. Une édition fidèle
du Journal a été entreprise, en 1995, par le Cercle des amis de Marie Bashkirtseff.

 

61, promenade des Anglais.

Theodor WOLFF (1868-1943), est un écrivain et journaliste allemand. Il est le rédacteur en chef du Berliner Tageblatt de 1906 à 1933.
C'est un des membres fondateurs du Parti démocrate allemand. En 1933, date de l'arrivée au pouvoir des nazis, Wolff s'exile et s'installe à Nice
dans un appartement sur la promenade des Anglais. En 1943, l'occupant italien le livre aux Nazis. Déporté au camp de concentration de
Sachsenhausen, il est transporté, gravement malade, à l'hôpital israélite de Berlin-Moabit où il décède.

 

7, rue Barralis.

René SAINSON (1898-1944), résistant. S'engage dans la marine au cours de la Première Guerre mondiale. En 1929, il ouvre un magasin de cycles rue Barralis.
Dès la défaite de 1940, il se manifeste comme opposant au régime de Vichy puis aux occupations italienne et allemande. Avec son épouse,
ils organisent plus de 120 évasions spectaculaires et massives d'aviateurs anglais et américains et des missions de renseignements.
Leurs enfants, Claude et Nicole, âgés alors de 14 et 11 ans accomplissent eux aussi des missions. Arrêté par la Gestapo, il est déporté
depuis Compiègne-Royallieu le 6 avril 1944 vers Mauthausen.

 

6, rue Guiglia.

Andrey KONSTANTINOW (?-1944), résistant, abattu par les allemands lors d'une tentative d'évasion de la prison de Nice.

 

Avenue Georges Clémenceau.

Eugénie APROSIO (1876-1945), résistante. Militante anti-fasciste et communiste, surnommée Nini. Sa petite blanchisserie
du 62, avenue Georges Clémenceau sert de "boîte aux lettres".

 

Angle avenue Thiers et rue Paganini.

René BENSAÏD (1921-1944), étudiant. Résistant F.F.I. - C.F.L. - Groupes Bensaïd et Lenoir. Mortellement blessé par un résistant
d'un groupe F.F.I. venu réclamer des armes à l'hôtel Terminus en face de la gare centrale de Nice, deux coups
de mitraillette sten partent accidentellement lors de cet échange animé entre les F.F.I.

 

26, rue Assalit.

Jacques ADAM (1921-1944), résistant F.F.I., membre du groupe de lycéens résistants du lycée Masséna à Nice.

 

29, avenue Romain Rolland.

Raymond FRESCO (1922-1943), membre de l'Union de la jeunesse juive. La Gestapo arrête les juifs pour les déporter. Raymond est arrêté avec
son grand-père Raphaël. Il tente de s'échapper en ouvrant brusquement la portière de la voiture qui avait ralenti à un carrefour, court dans la rue
et est abattu par les deux policiers allemands qui l'escortent.

 

6, avenue de Castellane.

Jean MAIFFRET (1887-1945), cheminot, résistant, agent P2, membre du réseau AGIR.

Louis MAIFFRET (1920-1945), résistant, Agent P2 des services secrets militaires, membre du réseau Jove.

 

4, boulevard du Parc Impérial.

Ichoud DANA, dit Sauveur (1900-1943), avocat-conseil israélite. Résistant F.F.C. réseau Georges France 31.

 

Grande Synagogue - 7, rue Gustave Deloye.

 

Grande Synagogue - 7, rue Gustave Deloye.

 

Grande Synagogue - 7, rue Gustave Deloye.

 

Église Sainte-Jeanne-d'Arc - rue Charles Péguy.

 

Petit Séminaire et sa chapelle - 29, boulevard Franck Pilatte.

Charles BOVAS - Claudius BRON - Marcel MUSSO (1892-1916) - Eugène SARAMITO (1894-1915) -
Louis RAIBAUT (1877-1917) - François RIVES - Pierre VERRION (1891-1914).

 

Face au 1, rue du Jeu-de-Paume - 04000 Digne-Les-Bains.

Le 1er mars, le débarquement, prévu à Saint-Raphaël, se fait à Vallauris. C'est en plein jour, au vu et au su de tous, que l'opération se déroule,
devant les douaniers surpris. Un premier bivouac est installé sur le rivage de ce qui est désormais Golfe-Juan.
Napoléon a prévenu le général Cambronne, qui commande l'avant-garde, de ne tirer aucun coup de fusil. La surprise et la rapidité sont les moyens essentiels de la réussite de cette opération. À la nuit, Napoléon arrive à Cannes par les dunes. Le 2 mars, 64 km sont effectués jusqu'à Séranon où la troupe bivouaque dans la neige à plus de 1 000 mètres. Le 3 mars, dès l'aube elle se met en marche pour atteindre Castellane. Napoléon est accueilli à la sous-préfecture. Le 4 mars, par le col de Corobin, la troupe descend à Digne-les-Bains où elle retrouve la route qui court le long de la Bléone. Pendant que la petite armée bivouaque dans les jardins du château de Malijai, au confluent de la Bléone et de la Durance, Cambronne est parti en avant pour Sisteron.
Au petit matin du 5 mars, Napoléon se met en route par L'Escale et Volonne sur la rive gauche de la Durance, puis pénètre à Sisteron par la porte du Dauphiné.

Du 1er au 20 mars 1815, la reconquête du pouvoir par Napoléon est rythmée par son débarquement à Golfe Juan et sa marche de plus en plus triomphale vers Paris. Cette période est surnommée « le vol de l'Aigle » par l'historiographie favorable à l'empereur. Du 20 mars au 22 juin 1815, c'est le second règne impérial de Napoléon Ier. Cette période voit le rétablissement du contrôle de l'administration et de l'armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l'Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés qui s'achève par la défaite française à Waterloo (Septième Coalition), et l'abdication de l'empereur.

 

121, rue de France.

La villa est rachetée en 1882 par Madame Furtado-Heine, veuve du banquier hambourgeois Charles Heine, qui en fait don en 1895 au Ministère
de la Guerre à l'usage des Officiers ayant besoin de repos (à l'époque, la France était en campagne à Madagascar).
Richissime philanthrope, Madame Furtado-Heine a attaché son nom à de nombreuses réalisations à caractère social, dont par exemple : la création
d'une ambulance pendant la guerre de 1870, l'ouverture à Paris d'un dispensaire et d'une crèche pour les enfants nécessiteux….
Pour ses diverses et généreuses actions, Madame Furtado-Heine est nommée Chevalier de la Légion d'Honneur le 13 Juillet 1887 et promue
Officier le 6 Juin 1896, quelques mois avant son décès.
Restaurée, la Villa est aujourd'hui classée.
Afin de perpétuer la mémoire de Mme Furtado-Heine et de ses bienfaits, la République Française a décidé par décret du 18 novembre 1895,
que cette donation prendrait et conserverait le nom de : "Fondation Furtado-Heine – Villa des Officiers".

 

1, rue de Russie.

Augustine FOUILLÉE, née Augustine TUILLERIE, (1833-1923), connue sous le pseudonyme G. Bruno, est une femme de lettres française.
Mariée une première fois à un M. Guyau, qui la bat et dont elle a un fils, elle entretient une liaison avec le philosophe Alfred Fouillée
qu'elle épouse, une fois votée la loi sur le divorce. Elle est la mère du philosophe Jean-Marie Guyau.

Alfred FOUILLÉE (1838-1912), est un philosophe français. Il est l'auteur du célèbre adage en droit civil : « Qui dit contractuel, dit juste » ;
et est à l'origine de la notion métaphysique d'« idée-force ».

Jean-Marie GUYAU (1854-1888), est un philosophe et poète libertaire français. Il a parfois été considéré comme le « Nietzsche français ».

 

35, avenue Auber.

À la mémoire des élèves juifs de l'école Auber déportés entre 1943 et 1944.

 

59, rue Bonaparte.

Joseph POMAROLA (?-1945).

 

1er virage au début du boulevard Bischoffsheim (Grande Corniche).

Wilhem BAUER (1865-1900), pilote automobile allemand. Au début des années 1890 il commence à travailler pour Gottlieb Daimler.
Il est également conducteur impérial à cette époque, puis il devient rapidement maître artisan.

En 1900, sous la pression de Panhard auprès des organisateurs de la Semaine automobile de Nice, le nom de Daimler ne doit pas être associé
à celui des deux voitures engagées par Jellinek (richissime consul général de l'empire austro-hongrois et homme d'affaires) nommées Mercedes,
le surnom de sa fille alors âgée de 13 ans (nom commercial protégé par dépôt en 1902). Le baron Henri de Rothschild (lui-même vainqueur à
Chanteloup la même année), engage alors Bauer contre toute attente pour disputer la troisième édition de la course de côte Nice - La Turbie
avec une Daimler personnelle, mais le chauffeur va percuter de la tête la falaise le 30 mars dès le premier virage après
le départ de l'épreuve, à bord d'une Daimler Phoenix version course de 23HP.

Il est devenu le premier pilote mort lors d'une course de montagne.

 

1er virage au début du boulevard Bischoffsheim (Grande Corniche).

William Elliot ZBOROWSKI (1858-1903), dit le comte, pilote de course.

 

06320 La Turbie.

La Course de côte Nice - La Turbie était une compétition automobile disputée fin-mars début-avril avant-guerre (exceptionnellement début août
en 1937 et 1938), inaugurant "traditionnellement" la saison européenne de courses de côte et organisée par l'Automobile Club de Nice à
partir de 1922. Elle fut créée par Paul Meyan en 1897.

Départ arrêté, elle fut la plus ancienne course de montagne organisée au monde (la troisième étant celle de Chanteloup-les-Vignes un an plus tard,
et la seconde située à Charles River Park aux États-Unis, près de Boston).

En 1897 (distance : 16,6 km) elle démarrait du centre de Nice, passait par la Route de Gênes (devenue la Grande Corniche), puis devant l'observatoire
du Mont-Gros pour se terminer à l'entrée de La Turbie, village situé à 450 mètres d'altitude et commune à la frontière de la principauté de Monaco.
Progressivement son tracé fut raccourci jusqu'au début des années 1920, par mesures de sécurité.

 

16, rue Cité-du-Parc.

Louis ARAGON (1897-1982) est un poète, romancier et journaliste français. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti
communiste français de 1927 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Tristan Tzara, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du
dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes sont mis en musique et chantés par Léo Ferré
ou Jean Ferrat, contribuant à porter son œuvre poétique à la connaissance d'un large public (la première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon
date de 1953 ; composée et interprétée par Georges Brassens, elle reprend le poème Il n'y a pas d'amour heureux, paru dans La Diane française
en 1944 mais adapté en la circonstance par le chanteur). Avec l'écrivaine Elsa Triolet, il a formé l'un des couples emblématiques de la
littérature française du xxe siècle.

Elsa TRIOLET, née Ella Yourevna Kagan (1896-1970) est une femme de lettres et résistante française d'origine russe, née de parents juifs.
Elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel.
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Il devient l'homme de sa vie, celui par qui elle
peut enfin s'enraciner dans la société française. Elle devient sa muse. En 1929-1930, Elsa crée des colliers pour la haute couture pour subvenir
à ses besoins et écrit des reportages pour des journaux russes ; elle traduit également des auteurs russes et français. Elle commence à écrire un
premier roman en français, Bonsoir Thérèse, en 1938.
Elle se marie avec Aragon le 28 février 1939. Elle entre avec lui dans la Résistance, dans la zone Sud (à Lyon et dans la Drôme notamment) et
contribue à faire paraître et à diffuser les journaux La Drôme en armes et Les Étoiles. Elle continue à écrire : le roman Le Cheval blanc et des
nouvelles publiées aux Éditions de Minuit. Réunies sous le titre Le premier accroc coûte 200 francs (phrase qui annonçait le débarquement
en Provence), ces nouvelles obtiennent le prix Goncourt 1945 au titre de l'année 1944. Elsa Triolet est ainsi la première femme à obtenir ce
prix littéraire. Elle assiste en 1946 au procès de Nuremberg sur lequel elle écrit un reportage dans Les Lettres françaises.
Elsa Triolet meurt d'un malaise cardiaque le 16 juin 1970 dans la propriété qu'elle possède avec Aragon, le Moulin de Villeneuve, à Saint-Arnoult-en-Yvelines.
Elle repose aux côtés d’Aragon, dans le parc de six hectares entourant ce vieux moulin. Sur leurs tombes, on peut lire cette phrase d’Elsa Triolet :
« Quand côte à côte nous serons enfin des gisants, l'alliance de nos livres nous unira pour le meilleur et pour le pire, dans cet avenir qui était notre rêve et notre souci majeur à toi et à moi. La mort aidant, on aurait peut-être essayé, et réussi à nous séparer plus sûrement que la guerre de notre vivant, les morts sont sans défense. Alors nos livres croisés viendront, noir sur blanc la main dans la main s'opposer à ce qu'on nous arrache l'un à l'autre. ELSA ».

 

Aéroport de Bastia Poretta - 20290 Bastia.

Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944), disparu en vol le 31 juillet 1944 en mer, au large de Marseille, mort pour la France,
est un écrivain, poète, aviateur et reporter français.
Devenu pilote durant son service militaire en 1922, il est engagé en 1926 par la compagnie Latécoère (future Aéropostale). Il transporte le courrier
de Toulouse au Sénégal puis rejoint l'Amérique du Sud en 1929. Parallèlement, il devient écrivain. Il publie, en s'inspirant de ses expériences
d'aviateur, ses premiers romans : Courrier sud en 1929 et surtout Vol de nuit en 1931, qui rencontre un grand succès.
Le 22 avril 1931 il se marie à Nice, après un mariage religieux à Agay (Var) le 12 avril 1931, avec Consuelo Suncin Sandoval de Gómez
(morte en 1979), à la fois écrivaine et artiste salvadorienne.
À partir de 1932 Saint-Exupéry se consacre au journalisme et aux raids aériens. Il entreprend de grands reportages au Viêt Nam en 1934,
à Moscou en 1935, en Espagne en 1936, qui nourriront sa réflexion sur les valeurs humanistes. Terre des hommes, publié en 1939,
reçoit le grand prix du roman de l'Académie française.
En 1939, il sert dans l'armée de l'air, affecté à une escadrille de reconnaissance aérienne. À l'armistice de juin 1940, il quitte la France
pour New York avec l'objectif de faire entrer les Américains dans la guerre et devient l'une des voix de la Résistance. Rêvant d'action, il rejoint
enfin, au printemps 1944, en Sardaigne puis en Corse, une unité chargée de reconnaissances photographiques en vue du débarquement de Provence.
Il disparaît en mer avec son avion, un Lockheed P-38 Lightning lors de sa mission du 31 juillet 1944. Son avion a été retrouvé et formellement
identifié le 3 septembre 2003 au large de Marseille.
Le Petit Prince, écrit à New York pendant la guerre, est publié avec ses propres aquarelles en 1943 à New York et en 1946 chez
Gallimard, en France. Ce conte plein de charme et d'humanité devient très vite un immense succès mondial.

 

12, place Guynemer.

Georges GUYNEMER (1894-1917), est l'un des pilotes de guerre français les plus célèbres de la Première Guerre mondiale.
Capitaine dans l'aviation française, il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien.
Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport, de SPAD (VII, SPAD XII canon, SPAD XIII). Fait notable, il survit huit fois
après que son avion a été abattu. Il est affecté durant sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes »,
unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918. Sa devise est « Faire face » et ses avions sont habituellement
peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité vaut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique
de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence.

 

21, cours Masséna - 06600 Antibes.

André MASSÉNA (1758-1817), duc de Rivoli, prince d'Essling, est un militaire français (déjà cité plus haut).

 

Sur la droite en direction de Villefranche, après le 30, bd Maurice Maeterlinck.

 

 

Maurice MAETERLINCK (1862-1949), est un écrivain francophone belge, prix Nobel de littérature en 1911.
Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste
mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L’Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles
(1901), œuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926),
La Vie de l’espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).

Il est aussi l'auteur de treize essais mystiques inspirés par Ruysbroeck l'Admirable et réunis dans Le Trésor des humbles (1896), de poèmes
recueillis dans Serres chaudes (1889), ou encore de Trois petits drames pour marionnettes (1894, trilogie formée par Alladine et Palomides, Intérieur,
et La Mort de Tintagiles), éclectisme littéraire et artistique (importance de la musique dans son œuvre théâtrale) propre à l'idéal symboliste.

Maurice Maeterlinck conçoit lui-même son propre palais, la villa Orlamonde, une somptueuse résidence bâtie
au cap de Nice dans laquelle il vit avec son épouse.

 

Renée DAHON (1893-1969), actrice populaire à Paris, connue à 18 ans pour son rôle de Tyltyl dans The Blue Bird,
elle a également joué dans plusieurs films. Rencontrée en 1911 et épousée en 1919.

 

7, rue Mascoïnat.

Philippe de VILLIERS de L'ISLE-ADAM (1464-1534), est le 44e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Il fut élu grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le 21 janvier 1521 alors qu'il était en France. Il rejoignit Rhodes en août après avoir
échappé au corsaire turc Curtogli. Il apportait avec lui de gros renforts en chevaliers, en armes et en munitions.

En 1522, il défendit avec 600 chevaliers et 4 500 hommes l'île de Rhodes attaquée par 200 000 hommes de Soliman le Magnifique. Au terme d'un siège de six mois, trahi par le grand chancelier d'Amaral, les défenses de Rhodes entamées par les coups de l'artillerie ottomane, submergé par le nombre, Villiers de l'Isle-Adam dut capituler après une héroïque résistance, en décembre 1522. Soliman tint à le recevoir pour lui exprimer sa déférence. Fait unique dans l'histoire de l'empire ottoman, le sultan l'autorisa à quitter Rhodes librement avec ses chevaliers et ceux des civils qui souhaitaient l'accompagner, « bagues sauves » (avec les bagages qu'ils voulaient emporter avec eux).

La « grande caraque de Rhodes », vaisseau amiral des Hospitaliers, appareilla avec d'autres navires à l'aube du 1er janvier 1523 pour une navigation de sept ans qui la mena à Candie, Messine, Civitavecchia, Villefranche-sur-Mer et Nice. L'Ordre séjourna à Viterbe de 1523 à 1527. Après une longue période d'incertitude, durant laquelle Villiers de l'Isle Adam voyagea et séjourna à Rome, Charles Quint, sous la pression du pape, un Hospitalier, leurs céda l'archipel maltais. Ils s'y installèrent sous la conduite de leur grand maître en 1530.

Philippe de Villiers de l'Isle-Adam meurt le 21 août 1534. Il est enterré dans la chapelle Sainte-Anne du château Saint-Ange à Malte. En 1577, après la
construction de la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette, son corps est transféré dans la crypte de celle-ci où il repose depuis.

 

À proximité du Stade "Allianz Riviera", Carrefour Avenue Pierre de Coubertin et boulevard des Jardiniers.

Pierre de COUBERTIN (1863-1937), est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne qui a particulièrement
milité pour l'introduction du sport dans les établissements scolaires français. Dans ce cadre, il prend part à l'éclosion et au développement du sport
en France dès la fin du XIXème siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international
olympique, dont il est le président de 1896 à 1925.

Coubertin est également connu pour l'ensemble de son œuvre écrite, partagée entre d'importants ouvrages pédagogiques, le plus souvent
en étroite relation avec les pratiques sportives, et des œuvres historiques et politiques.

 

Route M6007, après le pont sur le Var.

Le comté de Nice (Countea de Nissa/Niça en niçois) est un ancien État de Savoie. Il est créé en 1388, dans le cadre de la guerre de
succession de Provence, par la dédition de Nice à la Savoie. Jusqu'en 1526, ce territoire acquis par la maison de Savoie est désigné sous le nom de
« Terres neuves de Provence » qui comprend les vigueries de Nice, du Val de Lantosque, de Villeneuve, de Puget-Théniers, et le baillie de Barcelonette.
Le comté disparaît d'abord par la réorganisation du royaume de Sardaigne de 1818, qui modifie sa dénomination, puis par l'annexion française en 1860.

Au fil du temps, les frontières du comté de Nice ont quelque peu évolué. Il correspond aujourd'hui à peu près à l'arrondissement de Nice,
dans le département des Alpes-Maritimes, et reste une région culturelle désignée sous le nom de Pays niçois.

 

Square Odette et Moussa Abadi, avenue Thiers.

Moussa ABADI (1910-1997), est un juif syrien, médiéviste, homme de théâtre et de radio. Il est surtout connu pour son action durant l'occupation
allemande pour avoir créé, avec son épouse Odette ROSENSTOCK, le Réseau Marcel. Grâce à ce réseau, 527 enfants juifs ont pu être cachés et
sauvés entre 1943 et 1945 dans la région de Nice.

Odette ROSENSTOCK (1914-1999), est une médecin juive et une résistante française, rapatriée de déportation en mai 1945. Elle est particulièrement
connue pour son action durant l'occupation allemande pour avoir créé, avec celui qu'elle épousera après la guerre, Moussa ABADI, le Réseau Marcel.
Grâce à ce réseau, 527 enfants juifs ont pu être cachés et sauvés entre 1943 et 1945 dans la région de Nice.

 

7, boulevard François Grosso.

Romain GARY [Roman KACEW] (1914-1980), est un aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier,
scénariste et réalisateur français, de langues française et anglaise.
Important écrivain français de la seconde moitié du xxe siècle, il est également connu pour la mystification littéraire qui le conduisit,
dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d'emprunt d’Émile Ajar, en les faisant passer pour l'œuvre d'un tiers.
Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, sous deux pseudonymes.

 

Angle avenue Gay et 8, boulevard Tzarewitch.

NOV. INCRESSVM : Nouvelle entrée
HVJ. VILLÆ BERMOND : De la villa Bermond
ANT. FOELIX D. APERVIT : Antoine Félix [Bermond] l’ouvrit
ET. H. MOLES ABOPP. DRAP. PERDVC : Et fit venir ces pierres de la ville de Drap
AD FA VST. EVENTVS MEM. : En souvenir de cet heureux événement
POSVIT : Il les fit apposer

Antoine Félix BERMOND (vers 1797-1879), responsable de l'hospice des Orphelins fait l'acquisition de la villa Bermond vers 1830.

 

Villa Bermond (Sources : Livre Belles demeures en Riviera 1835 - 1930 de Didier Gayraud)

Cette imposante bâtisse rectangulaire de quatre niveaux, ainsi que quatre pavillons annexes, était entourée d'un parc de 19 ha, et réputée pour
être le plus vaste domaine agricole de Nice. Cette villa est célèbre pour avoir hébergé à partir de 1856 les membres de la famille impériale russe,
notamment la grande-duchesse Hélène Pavlovna, princesse de Würtenberg. Elle y reçut de nombreux hôtes de marque parmi lesquels le roi de
Sardaigne Victor Emmanuel et y donna de somptueuses réceptions.

Au début de 1865, le tsarévitch Nicolas prince héritier du tsar, arrivé en novembre 1864 à Nice, rejoint sa mère l'impératrice Alexandra Feodorovna
à la villa Bermond. Gravement malade, il expire le 24 avril 1865 à l'âge de 21 ans. Quelques semaines après le drame, Alexandre II manifesta
l'intention d'acheter la villa où était mort son fils ainsi qu'un terrain de 15000 m² attenant dans le but de raser la bâtisse et de construire sur son
emplacement un monument commémoratif destiné à perpétuer le souvenir du tsarévitch. Antoine Bermond, peu enthousiaste pour se séparer
de sa magnifique demeure, sous la pression du maire de Nice, du grand chambellan de l'empereur et en dernier ressort du consul général de Russie,
accepta finalement. Devenu propriétaire du lieu, l'empereur s'empressa de faire détruire la villa et fit édifier sur son emplacement, une chapelle
commémorative inaugurée en 1868 (voir plus haut : Avenue Nicolas II).

À la fin du XIXème siècle, la ville de Nice entama une phase de développement. Le domaine de la villa Bermond fut morcelé puis mis en vente en 1899.
Les deux grandes villas furent démolies et on construisit à leur place le luxueux et imposant hôtel du Parc impérial transformé après la Première Guerre
mondiale en lycée. Il ne reste donc plus désormais la moindre trace de la superbe propriété Bermond qui présentait la caractéristique unique d'être
à la fois un domaine agricole modèle et l'une des plus prestigieuses demeures aristocratiques de Nice.

 

4, place Pierre Gautier.

Hommage à l'Archiconfrérie de la Miséricorde des Pénitents Noirs de Nice et au Bureau de Bienfaisance,
aujourd'hui Centre Communal d'Action Sociale.

L'archiconfrérie a été fondée en 1329. La chapelle de la Miséricorde dite des pénitents noirs, ancienne église Saint-Gaétan,
est un lieu de culte catholique romain, situé sur le cours Saleya à Nice. Elle est considérée comme le chef-d’œuvre du baroque niçois
et l'une des plus belles églises baroques au monde.

Quant aux pénitents noirs, ils ont longtemps eu un drôle de privilège, celui d'obtenir chaque année la grâce d'un condamné à mort.
Aujourd'hui, ils accompagnent les familles en deuil pendant les funérailles.

 

Bibliothèque Louis Nucéra - 2, place Yves Klein.

Jean CART-LAMY (1942-), ancien professeur d'anglais. Amateur d’affiches de films, devenu collectionneur, il a fait don de 714 d’entre
elles à la bibliothèque de Nice. L’origine de sa collection est à trouver du côté de sa profession face à des classes d’insertion
du collège Jean-Rostand, dès 1972, à la Madeleine.

 

27, rue Emmanuel Philibert.

Pierre SUCHE, directeur de l'École du Port de 1881 à 1909.

 

École Maternelle Publique du Port - Escalier Pierre Suche.

À la mémoire des élèves juifs déportés entre 1942 et 1944.

 

33, rue Barla.

Pierre MERLE (1901-1945), instituteur, résistant membre de la SAP-R2, impliqué dans la réception
de plusieurs parachutages dans la zone de Gréolières.

 

65, Promenade des Anglais.

Le Centre Universitaire Méditerranéen (CUM), créé en 1933 (son premier administrateur fut Paul Valéry), fut jusqu'en 1965 un espace intellectuel
et culturel. Il servit ensuite à l'installation de la nouvelle Université niçoise avant de redevenir, aujourd'hui, un centre d'échanges et d'expression.

 

65, Promenade des Anglais.

René-Jean DUPUY (1918-1997), juriste français, spécialiste du droit international public.

Il fait ses études à Alger avant de faire la guerre du côté des Alliés à partir de 1942. À la fin du conflit, il reprend ses études de droit.
Il devient docteur de la faculté de droit de Paris en 1948, puis agrégé de droit en 1950. Après la guerre d'Indochine, il devient professeur
de droit à Alger, à Aix-Marseille, puis à Nice où il crée l'Institut du droit de la paix et du développement en 1968. Secrétaire général
de l'Académie de droit international de La Haye, il enseigne également à Paris I. Il est nommé titulaire de la chaire de droit international au
Collège de France en 1979. Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie en 1983. Il est élu membre de
l'Académie des sciences morales et politiques en 1992. L'Académie française lui a attribué en 1989 son Grand Prix de philosophie pour
son ouvrage « La clôture du système international : La cité terrestre » paru aux Presses universitaires de France.
Il a appartenu au comité de patronage de Nouvelle École.

 

24, boulevard de Cimiez.

Émile Joseph KRIEGER (1890-1945), gendarme, résistant du groupe René Canta. Il participe aux combats pour la libération de Nice le 28 août 1944.
Avec un groupe de résistants, il attaque les allemands présents à la villa Paradiso à Cimiez à Nice, il est blessé, arrêté et emmené par les allemands
dans leur retraite vers l'Italie. Il est ensuite déporté à Dachau et transféré à Mauthausen.

 

Villa Jacob - 32, avenue Général Estienne.

" La Villa Jacob à ses regrettés morts en déportation - Tous déportés en 1943 - Victimes des persécutions
antisémites de la guerre 1939-1945 - Souvenir éternel "

 

Place Pape Jean-Paul II.

 

Place Pape Jean-Paul II.

 

Place Pape Jean-Paul II.

 

Place Pape Jean-Paul II.

Charles ZANCHI (1923-1943).

 

Place Pape Jean-Paul II.

Edmond BORGIALLO (-1945), militaire au 71e Bataillon Colonial du Génie.

 

Cimetière de Cimiez - Place Pape Jean-Paul II.

Henri MATISSE (1869-1954), peintre, dessinateur, graveur et sculpteur.

 

Place Pape Jean-Paul II.

Pape Jean-Paul II, [Karol Józef WOJTYLA] (1920-2005), est un prêtre polonais, évêque puis archevêque de Cracovie, cardinal, élu pape catholique
le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II. Il est appelé saint Jean-Paul II par les catholiques depuis sa canonisation en 2014.

 

Parc des arènes de Cimiez.

Jean ESTIENNE (1860-1936), est un militaire, artilleur et ingénieur militaire français. Il a eu en France une influence importante
dans le développement de l'artillerie moderne et de l'aviation militaire. Il reste surtout connu comme l'homme qui a créé une arme blindée en France,
ce qui lui a valu le surnom de « Père des chars » qu'il appelait « artillerie d'assaut » durant la Première Guerre mondiale.

 

Place Commandant GÉRÔME, carrefour avenue Reine Victoria,
chemin de Brancolar, avenue Cap de Croix, avenue de Valombrose, avenue de Flirey.

Marcel François Raymond GÉRÔME (1897-1944). Engagé volontaire en 1914. Pilote aviateur, il abat un avion allemand lors de son premier combat aérien mais il est également touché et s'écrase. Victime d'une fracture de la colonne cervicale, il est décoré de la Médaille Militaire à titre posthume alors qu'il est mourant à l'hôpital mais il survit. Il part vivre à Nancy (54) puis vient s’installer à Nice (06) en 1935 en espérant que le climat soulage ses séquelles de la guerre. Fervent catholique, il rejoint en 1941 la Résistance au sein du mouvement Combat. Officiellement, il préside la Légion des Combattants et ne déplace jamais sans la Francisque du Maréchal accrochée à son costume sombre. Il participe à la création du maquis d'Aspremont (06) et en devient le commandant. Le 15 août 1944, il apprend le débarquement allié et décide de négocier la reddition de deux soldats polonais de la Wehrmacht qui surveillent le passage sur la route de Nice. Les polonais posent leurs fusils et acceptent de discuter. La discussion est cordiale quand soudain un coup de feu part de sous la table et déclenche une fusillade. Marcel GÉRÔME est blessé au foie, évacué en ambulance le 16 août jusqu'à la clinique des Augustines à Nice. Il y décède malgré une opération. Son épouse décède de chagrin à son domicile du Vallon des Fleurs à Nice le 10 novembre 1944. Inhumé dans un premier temps au cimetière de Caucade à Nice puis transféré au cimetière du sud à Nancy, domicile de sa belle-soeur.

 

Allée Laura BORLA, depuis le 39, boulevard Impératrice Eugénie.

Laura BORLA (2002-2016), élève du collège de l'Archet, assassinée sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016.

 

Collège Parc Impérial - 2, avenue Paul Arène.

À la mémoire des élèves juifs déportés entre 1942 et 1944.

 

Cimetière Saint-Barthélémy - Montée Claire Virenque.

En souvenir des Morts en Campagne 1870, Morts sous les Drapeaux et Officiers Italiens.

 

Jardin Thiole - 34, avenue Malaussena.

Jean MOULIN (1899-1943) - déjà cité plus haut.

 

78, avenue Saint-Lambert.

À la mémoire des élèves juifs de l'école primaire Fuon Cauda déportés entre 1942 et 1944.

 

Rue Robert THIVIN, en haut à gauche de l'avenue Malaussena, avant la gare du Sud.

Robert THIVIN (1898-1944), photograveur. Ancien combattant de la Grande guerre titulaire de la croix de guerre et de la Légion d’honneur.
Il s’installa à Nice, devenant photograveur dans le principal quotidien local, L’Éclaireur de Nice et du Sud-Est. Membre du mouvement Combat
(au sein duquel il était l’homme de confiance du chef départemental Georges Cotta dit Jean Constant pour la fabrication des faux papiers et
du Combat local) ainsi que des réseaux Kasanga et Buckmaster (au sein desquels il était homologué avec le grade de lieutenant).
Robert Thivin fut arrêté à Nice par le chef des GAPPF le 1er décembre 1943, qui le livra ensuite à la police allemande. Interrogé et torturé
durant deux mois, il fut étranglé avec un fil de fer dans sa cellule de L’Hermitage (quartier général du kommando Sipo-SD Nizza) le 3 février 1944.
Il obtint à titre posthume la Médaille de la Résistance et la croix de combattant volontaire de la Résistance.

 

3, rue Victor Juge.

GEISMAR, Raymond Paul (1918-1944), Lt - KNOLL, O. - MARKUS, A. - TCHIPROUT, Joseph (1914-1944) -
CHWATKOWSKY, G. - LOEBELSOHN, J. - SZANTO, P. - WEISS, J.

 

Caserne Auvare - 28, rue de Roquebillière.

À la mémoire des juifs étrangers arrêtés et déportés en 1942.

 

 

 

Angle avenue Maréchal Lyautey et rue Général Tordo.

À la mémoire des Morts au Champ d'Honneur 1914-1918 et 1939-1945
ainsi que des Victimes du bombardement du 26 mai 1944.

 

Place Sainte-Claire.

En souvenir des morts de la guerre 1914-1918 et des morts pour la libération le 28 août 1944.

 


Mis à jour le : 30 septembte 2018