... est une commune du département du Nord, qui fait partie du Parc Naturel Régional Scarpe-et-Escaut.

 

Elle se situe à 12 km à l'est-nord-est de Valenciennes,

 

... et plus exactement à la frontière, sur la RN 30 entre Valenciennes et Mons (Belgique)


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Indications :

Origine : de capra = chèvre et heim = village.
Habitants : Quiévrechinois (oises).
Altitude : 32 m.
Superficie : 473 ha.

Région : Nord - Pas-de-Calais (N-PdC)
Département : Nord (59)
Arrondissement : Valenciennes
Canton : Valenciennes Est
Préfecture : Lille


Armoiries :

(d'argent au croissant d'Azur. La Mairie donne des armes différentes : d'azur à cinq billettes d'argent 3 et 2, accompagnées en chef d'un lambel à trois pendants du même, et en pointe d'un croissant aussi du même. Croix de guerre 1914-1918)


Un peu d'histoire :

En 636, le bon Roi Dagobert concéda à saint Lancelin, moine Bénédictin, des terres situées à Crespin, pour la fondation d'une abbaye de son ordre : Quiévrechain tient son origine de cette abbaye.

En 820, moins de deux siècles plus tard, le Roi Lothaire 1er accorda aux moines de Crespin, un certain lieu-dit : Kiévrechin. Les moines y construisirent une modeste chapelle. Brûlée en 881, elle fut reconstruite en 900.

Le village, groupé autour de sa petite église (à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin), se développera plus rapidement que celui de Crespin. Au 12ème siècle, Quiévrechain fut la paroisse mère de Crespin.

À partir du 14ème siècle, la petite église Saint-Martin a subi de nombreuses transformations pour répondre aux besoins du petit village qui s'étend de plus en plus vers Blanc-Misseron.

Le château fut brûlé en 1426 par la garnison du Quesnoy.

Depuis 1713, date de la division du Hainaut, en Hainaut impérial et Hainaut Français, Quiévrechain avait pour rôle central de servir de barrière douanière.

La frontière franco-belge est constituée par le cours de l'Aunelle. C'est en 1779 seulement, que le roi de France céda aux Pays-Bas autrichiens, la partie du territoire de Quiévrechain qui se trouvait au-delà de cette rivière (entre autres, le château du 18° s.).

Après la Révolution, l'exploitation du sous-sol de Quiévrechain fut concédée à la compagnie de Saint-Saulve puis à celle d'Anzin, mais cette dernière abandonna la partie au sud de la ligne Valenciennes-Crespin à Grégoire Joseph Libert qui, plus heureux que ses prédécesseurs, fit des sondages couronnés de succès en 1830. En 1836, il fonda la compagnie des mines de Crespin couvrant les territoires de Crespin, Onnaing, Sebourg, Quiévrechain, Quarouble et Rombies. La concession resta inexploitée de 1842 à 1875. Le puits N° 1 fut exploité de 1880 à 1949, le N° 2 de 1902 à 1950.

En 1801, Quiévrechain avait 445 habitants.

Dès la fin du 19ème siècle, de nombreuses entreprises furent créees à Blanc-Misseron.

En 1892, la petite église Saint-Martin étant devenue trop exiguë pour les 1271 habitants, la construction d'une seconde église, le Sacré Cœur, commence à Blanc-Misseron.

En 1901, 2763 habitants ; en 1931, 6 282 habitants ; et en 2001, 6131 habitants.

En 1962, la commune offrait 2 771 emplois dans l'industrie.

En 1972, avec la création de l'autoroute A2 Paris - Bruxelles, la fonction de barrière douanière perdait toute son importance au même titre d'ailleurs que le pôle industriel qu'elle avait fait prospérer dans son ombre, durant près d'un siècle.

 

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Quelques photos :
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d'autres d'hier :
(D'après des cartes postales du début du siècle)

 

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de Blanc-Misseron (*) :
(D'après des cartes postales du début du siècle)

 

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(*) Blanc-Misseron : agglomération située sur la rive gauche de l'Aunelle, sous-affluent de l'Escaut qui sert de frontière avec la Belgique. Altitude 30 m.
À mi-chemin entre
Quiévrechain et Crespin dont elle dépend administrativement, elle n'a jamais pu devenir une commune autonome, étant à cheval sur deux cantons. Mais l'appellation "Blanc-Misseron" a été donnée à la paroisse, à la station de chemin de fer et au poste de douane.
On dit qu'autrefois, un moineau de couleur blanche vivait dans les parages. Les Anciens, désireux qu'un tel phénomène passe à la postérité, auraient donné son nom au Lieu-dit, mais dans leur patois Rouchi qui était beaucoup parlé à l'époque.
Il n'y a pas si longtemps, de nombreuses industries y florissaient : mines, aciéries, verreries, forges, fonderies, constructions métalliques, faïenceries, émaillerie, matériel de mines et de chemin de fer, corderie, fabrique de phares pour la marine, fabrique de meubles, etc.
Malheureusement, la fermeture des houillères, puis la crise générale ont porté un sérieux préjudice à ces entreprises. Subsistent encore une usine de matériel roulant, ainsi que l'émaillerie qui a su habilement reconvertir sa fabrication.

 

de la Première Guerre Mondiale (**) :
(D'après des cartes postales de 1918)

 

 

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(**) Explosion du dépôt de munitions Allemand le 1er juin 1918 : dans les Étabissements Ruelle, fonderie. C'est à cet endroit, changé par les Allemands en fabrique de munitions, qu'eut lieu la terrible catastrophe du 1er juin 1918, où il y eut plusieurs centaines de victimes.


D'autres photos (aériennes prises en 2001) :
(Photos La Voix du Nord - L'Europe Vue du Ciel SARL)
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Créé le 3 octobre 2000 - Modifié le 3 mars 2006